La principale mesure prise par les accords de Bâles III a été d’augmenter le taux de couverture des banques. Pour prêter de l’argent, les Banques devront désormais pouvoir justifier d’une trésorerie plus importante qu’auparavant. Ce faisant, on limite légalement la propension des banques à prendre des risques. On s’assure également qu’en cas de défaut de paiement massif, comme cela s’est constaté en 2008, les caisses des banques ne soient pas vides ou presque et que les institutions ne s’entrainent pas ainsi les unes et les autres dans une spirale de faillites.
Se présentant comme un texte de régulation fondamental, les accords de Bâles III se sont aussi fait remarquer par leur volonté de limiter les rémunérations des cadres dirigeants des institutions financières. Cela a notamment constitué l’un des principaux points d’achoppement du texte au Parlement européen. La Grande-Bretagne s’y est en effet sérieusement opposée. Il est vrai que le secteur financier est un moteur considérable de l’économie de ce pays. La City de Londres emploie à elle seule quelque 700 000 individus. Or les accords de Bâles III visent directement les conditions de rémunérations d’une partie d’entre eux.
Pourtant les oppositions de la Grande-Bretagne à ce type de clause n’ont pas été entendues. Dans ce pays même, l’opinion publique s’est elle-même montrée défavorable à la posture défendue par son gouvernement. Durant la période de débat au Parlement européen, on a pu ainsi lire dans les colonnes du Guardian qu’il n’y avait encore « que le ministre britannique pour danser la danse de la finance ». Pour le Financial Times, l’accord est même « tardif, vraisemblablement incomplet, parsemé d’édulcorant politique et bigrement compliqué même pour ceux qui l’ont négocié ». Mais rares sont ceux qui en Grande Bretagne s'élèvent pour contester son objet.
À partir de 2013, les banques ne pourront donc plus attribuer des bonus d’un montant excédant le double du salaire à leurs employés. Une mesure une fois de plus justifiée par la nécessité d’imposer des standards de gestion solides, et des barrières aux excès qui ont fragilisé le secteur bancaire aux débuts des années 2000. Après avoir supporté les institutions bancaires à l’aide de centaines de milliards d’euros, le pouvoir public européen espère donc ainsi mettre un terme à toute possibilité de dérives.
Se présentant comme un texte de régulation fondamental, les accords de Bâles III se sont aussi fait remarquer par leur volonté de limiter les rémunérations des cadres dirigeants des institutions financières. Cela a notamment constitué l’un des principaux points d’achoppement du texte au Parlement européen. La Grande-Bretagne s’y est en effet sérieusement opposée. Il est vrai que le secteur financier est un moteur considérable de l’économie de ce pays. La City de Londres emploie à elle seule quelque 700 000 individus. Or les accords de Bâles III visent directement les conditions de rémunérations d’une partie d’entre eux.
Pourtant les oppositions de la Grande-Bretagne à ce type de clause n’ont pas été entendues. Dans ce pays même, l’opinion publique s’est elle-même montrée défavorable à la posture défendue par son gouvernement. Durant la période de débat au Parlement européen, on a pu ainsi lire dans les colonnes du Guardian qu’il n’y avait encore « que le ministre britannique pour danser la danse de la finance ». Pour le Financial Times, l’accord est même « tardif, vraisemblablement incomplet, parsemé d’édulcorant politique et bigrement compliqué même pour ceux qui l’ont négocié ». Mais rares sont ceux qui en Grande Bretagne s'élèvent pour contester son objet.
À partir de 2013, les banques ne pourront donc plus attribuer des bonus d’un montant excédant le double du salaire à leurs employés. Une mesure une fois de plus justifiée par la nécessité d’imposer des standards de gestion solides, et des barrières aux excès qui ont fragilisé le secteur bancaire aux débuts des années 2000. Après avoir supporté les institutions bancaires à l’aide de centaines de milliards d’euros, le pouvoir public européen espère donc ainsi mettre un terme à toute possibilité de dérives.