Aucun bénéfice avec XL Airways
Le patron d'Air France-KLM a indiqué cette semaine qu'il ne voyait « aucun bénéfice » à sauver XL Airways, une compagnie en cessation de paiement qui s'est placée en redressement judiciaire. Les repreneurs intéressés avaient jusqu'à ce samedi pour déposer leurs offres. Manifestement, Benjamin Smith n'en a fait aucune, il n'est « pas encore convaincu » par le modèle long courrier à bas coût de XL Airways.
Le dirigeant d'Air France explique que son groupe possède douze Boeing 777 avec une forte densité de sièges, un « produit loisirs » qui fonctionnait plutôt bien. L'apport de XL Airways serait minime, même si Laurent Magnin, le PDG de la compagnie en difficulté, a multiplié les appels du pied envers son homologue d'Air France. Il assurait que XL Airways pouvait être un « atout » pour la compagnie nationale.
Le dirigeant d'Air France explique que son groupe possède douze Boeing 777 avec une forte densité de sièges, un « produit loisirs » qui fonctionnait plutôt bien. L'apport de XL Airways serait minime, même si Laurent Magnin, le PDG de la compagnie en difficulté, a multiplié les appels du pied envers son homologue d'Air France. Il assurait que XL Airways pouvait être un « atout » pour la compagnie nationale.
Fragmentation
Benjamin Smith a également repoussé de la main la possibilité d'une reprise d'Aigle Azur, la deuxième plus importante compagnie aérienne française, malgré des « actifs intéressants ». Il pointe des conditions légales et sociales « plutôt compliquées » et ne veut pas déséquilibrer l'environnement social « stable » à Air France.
Le dirigeant a déploré la grande fragmentation du secteur aérien en France. Il estime qu'une consolidation serait bénéfique : ce serait « une bonne chose », souligne-t-il. « Les compagnies basées ici en France seraient plus fortes et pourraient croître », affirme-t-il encore.
Le dirigeant a déploré la grande fragmentation du secteur aérien en France. Il estime qu'une consolidation serait bénéfique : ce serait « une bonne chose », souligne-t-il. « Les compagnies basées ici en France seraient plus fortes et pourraient croître », affirme-t-il encore.