Avec 55% de non pour une participation de 80% des salariés, le verdict est sans appel : le projet d'accord salarial de la direction d'Air France est donc rejeté. Jean-Marc Janaillac, qui avait lié son destin au « oui », n'a d'autre choix que de déposer les armes et sa démission auprès du conseil d'administration de l'entreprise, qui devrait se tenir ce 9 mai selon Le Figaro. Après deux ans à la tête d'Air France-KLM, Jean-Marc Janaillac va donc écourter un mandat qui dure normalement trois ans.
Il revient au conseil d'administration de lui trouver un successeur : ce devrait être un intérim, en attendant de trouver la perle rare qui voudra bien prendre la barre du bateau ivre qu'est devenu Air France. L'entreprise se déchire entre la direction et une partie des syndicats qui exigent une hausse des salaires immédiate de 5,1%, en rattrapage des années durant lesquelles les salariés ont accepté un gel des augmentations en raison de la crise. La direction avait fini par lâcher du lest en proposant 2% de hausse cette année, puis 5% répartis sur les trois prochaines années.
Mais ce projet d'accord n'a pas eu l'aval des syndicats et devant le blocage, la direction a donc joué son va-tout. Et elle a perdu. Les organisations de personnels vont décider ce lundi de la suite du mouvement, de nouvelles journées de grève devraient être organisées, jetant un peu plus Air France et ses clients dans l'expectative. La compagnie a déjà perdu 300 millions d'euros depuis le début du conflit qui s'embourbe de plus en plus.
Il revient au conseil d'administration de lui trouver un successeur : ce devrait être un intérim, en attendant de trouver la perle rare qui voudra bien prendre la barre du bateau ivre qu'est devenu Air France. L'entreprise se déchire entre la direction et une partie des syndicats qui exigent une hausse des salaires immédiate de 5,1%, en rattrapage des années durant lesquelles les salariés ont accepté un gel des augmentations en raison de la crise. La direction avait fini par lâcher du lest en proposant 2% de hausse cette année, puis 5% répartis sur les trois prochaines années.
Mais ce projet d'accord n'a pas eu l'aval des syndicats et devant le blocage, la direction a donc joué son va-tout. Et elle a perdu. Les organisations de personnels vont décider ce lundi de la suite du mouvement, de nouvelles journées de grève devraient être organisées, jetant un peu plus Air France et ses clients dans l'expectative. La compagnie a déjà perdu 300 millions d'euros depuis le début du conflit qui s'embourbe de plus en plus.