Un second mouvement a été enclenché par deux des trois principaux syndicats de personnels navigants commerciaux (PNC), le SNPNC et l'UNSA. Trois jours de grève, du 18 au 20 mars, pour protester contre les projets que la direction vient d'ouvrir à signature. Il s'agit de mesures de productivité, ainsi que du projet Boost de création d'une compagnie aérienne à bas coûts.
La direction a pourtant bien pris soin de border les contours de cette filiale low cost : une flotte limitée à 28 avions et aucun transfert de PNC d'Air France vers Boost (en revanche, des ponts sont dressés de Boost vers Air France). Les personnels navigants de Boost seront embauché à des coûts inférieurs à ceux d'Air France (-35%). Ces projets ont été négociés par la direction et le troisième syndicat des PNC, l'UNAC. Ils sont ouverts à signature jusqu'au 15 mars.
Pour Air France, la situation est difficile à comprendre, puisque les conditions de travail des PNC ne sont pas concernés par ces projets. Les compositions des équipages, les congés annuels, les évolutions de carrières… tout cela ne change pas. Par contre, les temps de rotation seront raccourcis de 24 heures sur plusieurs escales et les futurs embauchés verront leur évolution ralentir pendant trois ans.
La direction a pourtant bien pris soin de border les contours de cette filiale low cost : une flotte limitée à 28 avions et aucun transfert de PNC d'Air France vers Boost (en revanche, des ponts sont dressés de Boost vers Air France). Les personnels navigants de Boost seront embauché à des coûts inférieurs à ceux d'Air France (-35%). Ces projets ont été négociés par la direction et le troisième syndicat des PNC, l'UNAC. Ils sont ouverts à signature jusqu'au 15 mars.
Pour Air France, la situation est difficile à comprendre, puisque les conditions de travail des PNC ne sont pas concernés par ces projets. Les compositions des équipages, les congés annuels, les évolutions de carrières… tout cela ne change pas. Par contre, les temps de rotation seront raccourcis de 24 heures sur plusieurs escales et les futurs embauchés verront leur évolution ralentir pendant trois ans.