Le projet A400M, lancé en 2001, est un gouffre financier. Son budget initial de 20 milliards d'euros est désormais chiffré à 27 milliards, et Airbus a dû provisionner 2,2 milliards supplémentaires pour faire face à un nouveau dépassement des coûts. Malgré ces sommes importantes, le constructeur rencontre toujours les plus grandes difficultés pour assurer les commandes en temps et en heure.
Le dernier problème en date concerne le moteur. Les motoristes, qui sont d'ailleurs invités à participer à cette réunion, sont prêts à discuter… mais pas à prendre les pénalités à leur charge. Airbus est le principal fautif dans cette histoire, assurent-ils. Les clients de l'appareil, dont la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni ou encore la Turquie, ne sont pas prêts à abandonner leurs commandes : pour eux, l'A400M est appareil parfaitement adapté à leurs besoins.
Comment Airbus compte-t-il se sortir de ce panier de crabes ? En 2015, alors qu'une démonstration de l'A400M provoquait un crash à Séville, l'avionneur a revu l'organisation interne du projet. Mais on n'efface pas les rivalités internes d'un claquement de doigt, surtout si on y ajoute des cahiers des charges nationaux aussi différents.
Le dernier problème en date concerne le moteur. Les motoristes, qui sont d'ailleurs invités à participer à cette réunion, sont prêts à discuter… mais pas à prendre les pénalités à leur charge. Airbus est le principal fautif dans cette histoire, assurent-ils. Les clients de l'appareil, dont la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni ou encore la Turquie, ne sont pas prêts à abandonner leurs commandes : pour eux, l'A400M est appareil parfaitement adapté à leurs besoins.
Comment Airbus compte-t-il se sortir de ce panier de crabes ? En 2015, alors qu'une démonstration de l'A400M provoquait un crash à Séville, l'avionneur a revu l'organisation interne du projet. Mais on n'efface pas les rivalités internes d'un claquement de doigt, surtout si on y ajoute des cahiers des charges nationaux aussi différents.