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IG Metall regroupe des travailleurs dispersés dans des milliers de PME allemandes, ainsi que dans des groupes comme Siemens ou Volkswagen. Le syndicat réclame une hausse salariale de 5,5%, une hausse qui touche 3,7 millions de salariés… et c'est sans compter les demandes en termes de formation.
Ces 5,5% pourraient être coupées de moitié, à en croire les spécialistes, car la Fédération des patrons de la métallurgie, Gesamtmetall, a rejeté la proposition syndicale. Les patrons du secteur jouent sur du velours : la croissance allemande est en effet en berne et cela pèse sur l'activité des entreprises liées de près ou de loin à cette économie.
Car la négociation, qui débutera en janvier, se basera notamment sur les indicateurs économiques du pays. Celles-ci ne sont guère reluisantes (le pays pourrait subir un deuxième trimestriel de croissance négative). Et puis IG Metall avait obtenu l'an dernier une hausse des salaires de 3,4% à partir du 1er juillet, suivi de 2,2% en mai 2014.
Il s'agit aussi d'éviter un conflit social majeur, comme celui qui s'est produit chez les conducteurs de locomotives. Au moins sur ce point, les salariés et leurs employeurs semblent d'accord pour ne pas en arriver à cette extrémité.
Ces 5,5% pourraient être coupées de moitié, à en croire les spécialistes, car la Fédération des patrons de la métallurgie, Gesamtmetall, a rejeté la proposition syndicale. Les patrons du secteur jouent sur du velours : la croissance allemande est en effet en berne et cela pèse sur l'activité des entreprises liées de près ou de loin à cette économie.
Car la négociation, qui débutera en janvier, se basera notamment sur les indicateurs économiques du pays. Celles-ci ne sont guère reluisantes (le pays pourrait subir un deuxième trimestriel de croissance négative). Et puis IG Metall avait obtenu l'an dernier une hausse des salaires de 3,4% à partir du 1er juillet, suivi de 2,2% en mai 2014.
Il s'agit aussi d'éviter un conflit social majeur, comme celui qui s'est produit chez les conducteurs de locomotives. Au moins sur ce point, les salariés et leurs employeurs semblent d'accord pour ne pas en arriver à cette extrémité.