People Over Prime : les tiktokeurs mettent la pression sur Amazon
Aux États-Unis, l’un des rares syndicats formés au sein d’Amazon est en conflit avec la direction : il réclame une augmentation de salaire à un minimum de 30 dollars de l’heure ainsi que des congés maladie et l’arrêt des actions anti-syndicats de la part du groupe. L’Amazon Labor Union (ALU) tente le plus possible de faire pression sur le géant de Seattle, sans réel succès jusque-là.
Mais ça pourrait changer avec le mouvement « People Over Prime », « les gens avant Prime », du nom du service premium du géant du e-commerce. Il a été lancé par 70 influenceurs de TikTok, le réseau social devenu incontournable depuis la pandémie de Covid-19. Le mouvement risque de prendre de l’ampleur, notamment car les influenceurs en question représentent plus de 50 millions d’abonnés à eux seuls.
Mais ça pourrait changer avec le mouvement « People Over Prime », « les gens avant Prime », du nom du service premium du géant du e-commerce. Il a été lancé par 70 influenceurs de TikTok, le réseau social devenu incontournable depuis la pandémie de Covid-19. Le mouvement risque de prendre de l’ampleur, notamment car les influenceurs en question représentent plus de 50 millions d’abonnés à eux seuls.
Plus de pub pour Amazon sur TikTok
Les influenceurs veulent faire pression sur le géant de Seattle et le contraindre à accepter les revendications du syndicat ALU. Pour ce faire, ils comptent priver Amazon de publicité sur le réseau social. Selon Gen-Z for Change, l’organisation à l’origine du mouvement, le risque pour Amazon est de perdre une énorme visibilité pour ses produits et services, notamment auprès des plus jeunes, cible principale de TikTok.
Reste à savoir si le géant de Seattle va céder ou non. L’enjeu est majeur : s’il cède, les jeunes influenceurs auront gagné une bataille contre l’une des entreprises les moins pro-syndicats des États-Unis ; si Amazon résiste, il risque de s’attirer les foudres d’une jeune génération de plus en plus inquiète de l’état de la société et de la planète.
Reste à savoir si le géant de Seattle va céder ou non. L’enjeu est majeur : s’il cède, les jeunes influenceurs auront gagné une bataille contre l’une des entreprises les moins pro-syndicats des États-Unis ; si Amazon résiste, il risque de s’attirer les foudres d’une jeune génération de plus en plus inquiète de l’état de la société et de la planète.