Aux États-Unis, la fusion annoncée entre Sprint et T-Mobile va générer des opportunités : en contrepartie de ce rapprochement, qui n’a pas encore reçu le feu vert des autorités américaines, les deux opérateurs doivent en effet céder des filiales afin de satisfaire aux règles de la concurrence. Sprint pourrait ainsi se séparer de Boost Mobile, un opérateur de services mobiles prépayés. Et selon Reuters, Amazon serait intéressé : l’entreprise, valorisé 4,5 milliards de dollars, compte 8 millions de clients. Pour Amazon, ce serait déjà un gain intéressant, mais ce n’est pas le seul atout.
Le futur réseau formé par Sprint et T-Mobile sera accessible à Boost Mobile pendant six ans, et par ricochet à Amazon si jamais le mastodonte du e-commerce se décidait à acquérir l’opérateur. Cela lui laisserait donc plusieurs années pour développer son propre réseau cellulaire. Par ailleurs, Boost Mobile devrait également récupérer plusieurs fréquences : là encore, c’est tout bénéfice pour le futur propriétaire de l’opérateur prépayé… D’ici à penser qu’Amazon pourrait intégrer une offre de téléphonie maison à ses abonnés Prime, il n’y a qu’un pas.
Reste toutefois à convaincre les autorités américaines des vertus de la fusion entre Sprint et T-Mobile. Du côté de la FCC, le régulateur du marché américain de la téléphonie, le feu vert semble acquis. C’est moins le cas pour le ministère américain de la Justice, qui verrait d’un mauvais œil la réduction du nombre d’opérateurs aux États-Unis.
Le futur réseau formé par Sprint et T-Mobile sera accessible à Boost Mobile pendant six ans, et par ricochet à Amazon si jamais le mastodonte du e-commerce se décidait à acquérir l’opérateur. Cela lui laisserait donc plusieurs années pour développer son propre réseau cellulaire. Par ailleurs, Boost Mobile devrait également récupérer plusieurs fréquences : là encore, c’est tout bénéfice pour le futur propriétaire de l’opérateur prépayé… D’ici à penser qu’Amazon pourrait intégrer une offre de téléphonie maison à ses abonnés Prime, il n’y a qu’un pas.
Reste toutefois à convaincre les autorités américaines des vertus de la fusion entre Sprint et T-Mobile. Du côté de la FCC, le régulateur du marché américain de la téléphonie, le feu vert semble acquis. C’est moins le cas pour le ministère américain de la Justice, qui verrait d’un mauvais œil la réduction du nombre d’opérateurs aux États-Unis.