Il s'agit plus d'une confirmation que d'une révélation, mais l'avertissement n'en reste pas moins de taille pour les enseignes traditionnelles de la grande distribution. Les produits frais représentent un axe de développement « fort » pour Amazon France, « depuis le lancement de notre offre Amazon Fresh aux États-Unis, en 2016. Le rachat de Whole Foods Market en juin 2017 marque une nouvelle ambition. Nous avons très envie de lancer ce service en France », explique Frédéric Duval, le directeur de la filiale française d'Amazon au Journal du Dimanche.
Amazon n'est pas complètement étranger à ce marché. Depuis 2015, le site propose en France des dizaines de milliers de références en épicerie (boissons, produits alimentaires). Mais pas de produits frais, qui nécessitent une logistique spécifique, à commencer par le respect de la chaîne du froid. Si Amazon souhaitait se lancer dans cette catégorie de produits en France, cela signifierait un lourd investissement. C'est pourquoi le dirigeant tempère son ambition : « chaque chose en son temps. Un lancement représente un investissement. Nous proposons déjà des formules d'abonnement à des produits courants, qui permettent de cadencer ses achats en fonction de sa consommation ».
Un apprentissage du marché qui devrait donc déboucher à terme sur la distribution de produits frais, si on suit le raisonnement d'Amazon. De quoi inquiéter un secteur déjà bousculé par les nouveaux acteurs du numérique, pour lequel les enseignes de la grande distribution s'adaptent tant bien que mal. Amazon aurait déjà commencé à discuter avec quelques uns de ces distributeurs, à l'instar de Système U dont le PDG a révélé il y a quelques jours des négociations avec le groupe américain.
Amazon n'est pas complètement étranger à ce marché. Depuis 2015, le site propose en France des dizaines de milliers de références en épicerie (boissons, produits alimentaires). Mais pas de produits frais, qui nécessitent une logistique spécifique, à commencer par le respect de la chaîne du froid. Si Amazon souhaitait se lancer dans cette catégorie de produits en France, cela signifierait un lourd investissement. C'est pourquoi le dirigeant tempère son ambition : « chaque chose en son temps. Un lancement représente un investissement. Nous proposons déjà des formules d'abonnement à des produits courants, qui permettent de cadencer ses achats en fonction de sa consommation ».
Un apprentissage du marché qui devrait donc déboucher à terme sur la distribution de produits frais, si on suit le raisonnement d'Amazon. De quoi inquiéter un secteur déjà bousculé par les nouveaux acteurs du numérique, pour lequel les enseignes de la grande distribution s'adaptent tant bien que mal. Amazon aurait déjà commencé à discuter avec quelques uns de ces distributeurs, à l'instar de Système U dont le PDG a révélé il y a quelques jours des négociations avec le groupe américain.