La Cour d’appel de Paris a confirmé la décision de l’Autorité de la concurrence prise en 2014, et qui condamne une dizaine de groupes de produits d’hygiène et d’entreprise qui se sont entendus afin d’augmenter les prix. Ce sont des géants du secteur qui sont condamnés : Unliver, Procter & Gamble, Gillette, L’Oréal, Nivea…
Entre 2003 et 2006, ces sociétés ont coordonné leur politique commerciale « auprès de la grande distribution et en particulier à se concerter sur les hausses de prix », et causé « un dommage à l'économie, compte tenu notamment de leur ampleur nationale, des caractéristiques des marchés en cause, comptant un petit nombre d'acteurs offrant des produits parfois "incontournables" et des effets qu'elles ont engendrés in fine sur les consommateurs », écrivait l’Autorité de la concurrence il y a deux ans.
Ces sociétés ayant pignon sur rue sont donc condamnées à une amende record de 948,9 millions d’euros. La Cour d’appel de Paris a légèrement réduit la somme (que l’Autorité de la concurrence avait fixé à 951,1 millions). Il y a deux ans, ces entreprises contestaient formellement la décision de l’Autorité : l’amende était « totalement disproportionnée » pour L’Oréal, « injustifiée » pour Unilever… Mais ces cris d’orfraie n’ont eu aucun impact sur la Cour d’appel, qui n’a pas tremblé.
Entre 2003 et 2006, ces sociétés ont coordonné leur politique commerciale « auprès de la grande distribution et en particulier à se concerter sur les hausses de prix », et causé « un dommage à l'économie, compte tenu notamment de leur ampleur nationale, des caractéristiques des marchés en cause, comptant un petit nombre d'acteurs offrant des produits parfois "incontournables" et des effets qu'elles ont engendrés in fine sur les consommateurs », écrivait l’Autorité de la concurrence il y a deux ans.
Ces sociétés ayant pignon sur rue sont donc condamnées à une amende record de 948,9 millions d’euros. La Cour d’appel de Paris a légèrement réduit la somme (que l’Autorité de la concurrence avait fixé à 951,1 millions). Il y a deux ans, ces entreprises contestaient formellement la décision de l’Autorité : l’amende était « totalement disproportionnée » pour L’Oréal, « injustifiée » pour Unilever… Mais ces cris d’orfraie n’ont eu aucun impact sur la Cour d’appel, qui n’a pas tremblé.