Un communiqué inédit pour alerter sur les risques économiques
Dans un geste rare, sept des huit principales organisations patronales et syndicales françaises ont signé un communiqué commun destiné aux responsables politiques. Parmi les signataires figurent le Medef, la CPME, l’U2P côté patronat, et les syndicats CFDT, FO, CFTC et CFE-CGC. La CGT, pour sa part, s’est abstenue, critiquant une démarche qu’elle juge partiale. Sophie Binet, sa secrétaire générale, estime que « le texte fait reposer sur l’instabilité politique la responsabilité de la crise économique », écartant ainsi selon elle les responsabilités patronales.
Le document met en lumière les effets délétères d’un contexte politique troublé, marqué par la dissolution de l’Assemblée nationale au printemps et la récente censure du gouvernement Barnier. Selon les signataires, cette instabilité a déjà des conséquences concrètes : « des projets d’investissements gelés, des intentions d’embauche révisées, et une hausse des défaillances d’entreprises ». Ils appellent ainsi à retrouver « stabilité, visibilité et sérénité », des conditions jugées essentielles pour éviter une crise économique majeure.
Dans leur appel, les organisations insistent sur l’importance du dialogue social et du paritarisme pour surmonter les défis actuels. « La voie du paritarisme, qui passe par la négociation collective et la construction de compromis, peut apporter des réponses concrètes », rappellent-elles, citant l’accord récent sur l’assurance-chômage comme exemple. Les signataires se disent prêts à participer aux transformations sociales et économiques, dans un contexte marqué par des mutations technologiques, climatiques et démographiques.
Le document met en lumière les effets délétères d’un contexte politique troublé, marqué par la dissolution de l’Assemblée nationale au printemps et la récente censure du gouvernement Barnier. Selon les signataires, cette instabilité a déjà des conséquences concrètes : « des projets d’investissements gelés, des intentions d’embauche révisées, et une hausse des défaillances d’entreprises ». Ils appellent ainsi à retrouver « stabilité, visibilité et sérénité », des conditions jugées essentielles pour éviter une crise économique majeure.
Dans leur appel, les organisations insistent sur l’importance du dialogue social et du paritarisme pour surmonter les défis actuels. « La voie du paritarisme, qui passe par la négociation collective et la construction de compromis, peut apporter des réponses concrètes », rappellent-elles, citant l’accord récent sur l’assurance-chômage comme exemple. Les signataires se disent prêts à participer aux transformations sociales et économiques, dans un contexte marqué par des mutations technologiques, climatiques et démographiques.
Une économie en berne, des perspectives sombres
Cependant, l’instabilité politique complique la donne. Le nouveau Premier ministre, François Bayrou, nommé après la censure du gouvernement Barnier, peine à stabiliser la situation. Sa gestion suscite des critiques, notamment pour des choix controversés tels que son absence à une réunion de crise sur Mayotte. Les tensions restent vives, laissant planer le spectre d’une nouvelle censure.
L’instabilité politique a des répercussions directes sur l’économie française. Selon l’indice PMI Flash HCOB, l’activité du secteur privé a reculé pour le quatrième mois consécutif en décembre. La Banque de France a également revu à la baisse ses prévisions de croissance pour 2025, tablant désormais sur un PIB en hausse de seulement 0,9 %. Les déficits publics devraient, eux, dépasser 5 % du PIB l’an prochain.
Face à ces perspectives inquiétantes, le patronat et les syndicats appellent à une prise de responsabilité collective et immédiate. Leurs mots résonnent comme un signal d’alarme pour des décideurs politiques englués dans l’impasse.
L’instabilité politique a des répercussions directes sur l’économie française. Selon l’indice PMI Flash HCOB, l’activité du secteur privé a reculé pour le quatrième mois consécutif en décembre. La Banque de France a également revu à la baisse ses prévisions de croissance pour 2025, tablant désormais sur un PIB en hausse de seulement 0,9 %. Les déficits publics devraient, eux, dépasser 5 % du PIB l’an prochain.
Face à ces perspectives inquiétantes, le patronat et les syndicats appellent à une prise de responsabilité collective et immédiate. Leurs mots résonnent comme un signal d’alarme pour des décideurs politiques englués dans l’impasse.