Un été de grandes ventes pour Arnaud Lagardère
Arnaud Lagardère, héritier et actuel PDG du groupe Lagardère, traverse une période financièrement délicate. Sous le feu des critiques pour sa gestion et après plusieurs années de tensions, il a pris la décision de vendre une part importante de ses actions dans l’entreprise familiale pour rembourser ses dettes fiscales. « J’ai vendu pour solder mon endettement, qui est presque à zéro, et sera bientôt à zéro », a-t-il confié au Figaro lors d'une interview récente.
Depuis juin, Lagardère a ainsi cédé près de 8,5 millions d'actions au prix unitaire de 24,10 euros. Cette vente, réalisée principalement au profit de Vivendi, l'actionnaire majoritaire du groupe, lui a permis de récolter près de 205 millions d’euros en seulement quelques semaines.
Un montant conséquent qu'il compte utiliser pour apurer ses dettes fiscales accumulées au fil des années. Cependant, le montant exact de ses obligations fiscales demeure inconnu. En mai dernier, Le Monde révélait que Lagardère avait conclu un accord avec le fisc pour régler un redressement fiscal évalué à 50 millions d’euros.
Depuis juin, Lagardère a ainsi cédé près de 8,5 millions d'actions au prix unitaire de 24,10 euros. Cette vente, réalisée principalement au profit de Vivendi, l'actionnaire majoritaire du groupe, lui a permis de récolter près de 205 millions d’euros en seulement quelques semaines.
Un montant conséquent qu'il compte utiliser pour apurer ses dettes fiscales accumulées au fil des années. Cependant, le montant exact de ses obligations fiscales demeure inconnu. En mai dernier, Le Monde révélait que Lagardère avait conclu un accord avec le fisc pour régler un redressement fiscal évalué à 50 millions d’euros.
Une influence réduite au sein du groupe familial
La cession de ces actions marque un tournant pour Arnaud Lagardère, dont la participation au capital du groupe a chuté de 11,11 % à 5,12 % depuis le mois de juin. Désormais, il ne détient plus que 4,49 % des droits de vote, une situation qui symbolise sa perte d'influence au sein du groupe familial, désormais contrôlé par Vivendi, la société de Vincent Bolloré.
Cette baisse de participation intervient dans un contexte délicat pour l’homme d’affaires, qui fait face à une mise en examen depuis avril pour abus de biens sociaux. Les enquêteurs du Parquet national financier le soupçonnent d'avoir financé son train de vie fastueux avec l'argent des sociétés qu'il dirige. Cette affaire judiciaire vient ternir encore davantage l’image de Lagardère, déjà critiqué pour la gestion controversée du groupe qui porte son nom.
Arnaud Lagardère, qui affirmait encore récemment vouloir retrouver une part plus importante du capital, voit désormais cette ambition largement compromise par ses difficultés financières et judiciaires. Pour beaucoup, cette cession massive de parts est non seulement une tentative désespérée de se sortir d'une situation critique, mais aussi le signe d'une page qui se tourne pour celui qui fut autrefois l'une des figures emblématiques du capitalisme familial français.
Cette baisse de participation intervient dans un contexte délicat pour l’homme d’affaires, qui fait face à une mise en examen depuis avril pour abus de biens sociaux. Les enquêteurs du Parquet national financier le soupçonnent d'avoir financé son train de vie fastueux avec l'argent des sociétés qu'il dirige. Cette affaire judiciaire vient ternir encore davantage l’image de Lagardère, déjà critiqué pour la gestion controversée du groupe qui porte son nom.
Arnaud Lagardère, qui affirmait encore récemment vouloir retrouver une part plus importante du capital, voit désormais cette ambition largement compromise par ses difficultés financières et judiciaires. Pour beaucoup, cette cession massive de parts est non seulement une tentative désespérée de se sortir d'une situation critique, mais aussi le signe d'une page qui se tourne pour celui qui fut autrefois l'une des figures emblématiques du capitalisme familial français.