Des règles à prolonger
Nouvelle étape dans le long chemin qui mènera vers la réforme de l'assurance chômage. « L’ensemble de nos règles doivent être tournées vers le retour à l’emploi : cela passe par la réforme de l’assurance chômage », a assuré Oliver Dussopt au Parisien, dont l'objectif est d'atteindre un taux de chômage de 5% à la fin du quinquennat. Le ministre du Travail prépare les esprits à ces changements qui risquent de provoquer des remous dans une Assemblée qui n'est pas acquise au gouvernement.
Pour le ministre, il y a urgence : prolonger les règles de l'assurance chômage, dont la réforme initiée en 2019 a été mise en œuvre en 2021 en raison de la crise sanitaire. « Elles arrivent à échéance le 1er novembre 2022 », explique-t-il. Le gouvernement va proposer un texte de loi au mois d'octobre pour les prolonger et « permettre à cette réforme de continuer à produire ses effets positifs et réfléchir à l’étape d’après ».
Pour le ministre, il y a urgence : prolonger les règles de l'assurance chômage, dont la réforme initiée en 2019 a été mise en œuvre en 2021 en raison de la crise sanitaire. « Elles arrivent à échéance le 1er novembre 2022 », explique-t-il. Le gouvernement va proposer un texte de loi au mois d'octobre pour les prolonger et « permettre à cette réforme de continuer à produire ses effets positifs et réfléchir à l’étape d’après ».
Aller plus loin
Car pour Olivier Dussopt, « il est nécessaire d'aller plus loin ». Les règles d'indemnisation doivent tenir compte de la situation du marché de l'emploi « comme le fait par exemple le Canada », martèle-t-il : « Quand ça va bien, on durcit les règles et, quand ça va mal, on les assouplit ». Le ministre du Travail trace quelques pistes, « sur la durée d'indemnisation et son caractère dégressif ».
Il faut aussi pouvoir décider du passage d'« une bonne situation » à « une situation dégradée » : des critères objectifs doivent être mis en place. Par exemple en relevant le nombre de « trimestres consécutifs avec une amélioration de l’emploi, soit par un comité qui nous donne un avis ». Les partenaires sociaux vont être consultés dès la rentrée.
Il faut aussi pouvoir décider du passage d'« une bonne situation » à « une situation dégradée » : des critères objectifs doivent être mis en place. Par exemple en relevant le nombre de « trimestres consécutifs avec une amélioration de l’emploi, soit par un comité qui nous donne un avis ». Les partenaires sociaux vont être consultés dès la rentrée.