Benjamin Smith, 46 ans, doit aimer les défis. Le 16 août, le numéro 2 d'Air Canada devenait le nouveau directeur général d'Air France-KLM, sans pilote à sa tête depuis le mois de mai et le départ de son prédécesseur, Jean-Marc Janaillac, qui a perdu la consultation interne sur l'accord salarial porté par la direction. Depuis, la compagnie aérienne navigue à vue, mais c'en sera terminé à partir de ce lundi 17 septembre : « Ben » Smith prend en effet ses fonctions.
Le nouveau dirigeant aura fort à faire et ce, dès le début de son mandat à la tête de l'entreprise. Le premier défi, et pas des moindres, sera de relancer un cycle de négociations avec une intersyndicale campée sur sa revendication d'une hausse générale des salaires de 5,1%. Ce qui se traduirait par une flambée des coûts structurels de l'entreprise de 200 millions d'euros. Une augmentation que le groupe ne peut se permettre, alors que depuis quatre ans, les différents conflits sociaux ont déjà représenté un manque à gagner évalué à un milliard d'euros.
Les syndicats sont toujours aussi remontés contre la direction, à commencer par le SNPL, l'organisation principale chez les pilotes. L'intersyndicale avait même menacé de lancer une nouvelle grève pour « accueillir » le directeur général… Finalement, cela ne sera pas le cas. Au-delà des questions salariales, Benjamin Smith devra aussi replacer Air France-KLM sur le radar des plus grandes compagnies aériennes, ce qui ne sera pas la tâche la plus facile.
Le nouveau dirigeant aura fort à faire et ce, dès le début de son mandat à la tête de l'entreprise. Le premier défi, et pas des moindres, sera de relancer un cycle de négociations avec une intersyndicale campée sur sa revendication d'une hausse générale des salaires de 5,1%. Ce qui se traduirait par une flambée des coûts structurels de l'entreprise de 200 millions d'euros. Une augmentation que le groupe ne peut se permettre, alors que depuis quatre ans, les différents conflits sociaux ont déjà représenté un manque à gagner évalué à un milliard d'euros.
Les syndicats sont toujours aussi remontés contre la direction, à commencer par le SNPL, l'organisation principale chez les pilotes. L'intersyndicale avait même menacé de lancer une nouvelle grève pour « accueillir » le directeur général… Finalement, cela ne sera pas le cas. Au-delà des questions salariales, Benjamin Smith devra aussi replacer Air France-KLM sur le radar des plus grandes compagnies aériennes, ce qui ne sera pas la tâche la plus facile.