Un amendement pour interdire le Black Friday
Porté par Delphine Batho, députée et ancienne ministre de l’Écologie, l’amendement N°CD945 du projet de loi anti-gaspillage a été adopté en Commission. Rien n’est donc encore certain puisqu’il peut être supprimé par le Sénat ou l’Assemblée nationale, mais c’est une première étape dans une potentielle interdiction du Black Friday en France.
Si le Black Friday et le Cyber Monday sont directement visés, la députée veut surtout interdire « dans une publicité, de donner l’impression, par des opérations de promotion coordonnées à l’échelle nationale, que le consommateur bénéficie d’une réduction de prix comparable » aux soldes. Or les soldes sont encadrés par le Code du commerce.
Si le Black Friday et le Cyber Monday sont directement visés, la députée veut surtout interdire « dans une publicité, de donner l’impression, par des opérations de promotion coordonnées à l’échelle nationale, que le consommateur bénéficie d’une réduction de prix comparable » aux soldes. Or les soldes sont encadrés par le Code du commerce.
Lutter contre la surconsommation
Delphine Batho et les députés veulent, par cette interdiction, lutter contre la surconsommation. Dans les faits, si elle est adoptée, l’interdiction du Black Friday se concrétisera par l’intégration de ce type de promotion sous la législation visant les « pratiques commerciales agressives ». Ces dernières, interdites, sont passibles d’une amende de 300.000 euros et d’une peine de prison de deux ans.
Pour appuyer sa proposition, Delphine Batho cite notamment la réalité des promotions du Black Friday qui, sous couvert de grosses réductions, sont en réalité des petites promotions. Comme elle le précise dans l’exposé sommaire de son amendement, l’association UFC-Que Choisir avait étudié lesdites promotions du Black Friday et en avait conclu qu’elles n’étaient, en moyenne, que de 2%, loin des 20 à 50% affichés sur les sites et en magasin.
Pour appuyer sa proposition, Delphine Batho cite notamment la réalité des promotions du Black Friday qui, sous couvert de grosses réductions, sont en réalité des petites promotions. Comme elle le précise dans l’exposé sommaire de son amendement, l’association UFC-Que Choisir avait étudié lesdites promotions du Black Friday et en avait conclu qu’elles n’étaient, en moyenne, que de 2%, loin des 20 à 50% affichés sur les sites et en magasin.