Il y a deux ans, le chiffre d'affaires généré par les commandes des compagnies aériennes auprès des deux constructeurs avait atteint 201 milliards de dollars – uniquement durant le salon qui se tient tous les deux ans, en alternance avec celui du Bourget. Pour 2016, le volume des commandes devrait être plus limité.
Depuis le début de l'année, Airbus a engrangé 183 commandes, contre 276 pour Boeing le grand rival américain. Il faut dire que les carnets de commande débordent – à eux deux, les constructeurs représentent la vaste majorité des 13 400 avions présents dans les carnets de commande de l'industrie. Toutefois, la croissance du secteur du transport aérien (4,5% par an) continue d'alimenter la machine.
Pourquoi Airbus et Boeing ont-ils cessé de profiter de cette croissance ? C'est qu'il est difficile pour les deux groupes de hausser leur volume de production. Des problèmes techniques apparaissent, des clients annulent leur commande devant les retards, et en bout de course les constructeurs sont obligés d'accorder de grosses ristournes pour satisfaire leur clientèle actuelle et recruter de nouvelles compagnies.
Depuis le début de l'année, Airbus a engrangé 183 commandes, contre 276 pour Boeing le grand rival américain. Il faut dire que les carnets de commande débordent – à eux deux, les constructeurs représentent la vaste majorité des 13 400 avions présents dans les carnets de commande de l'industrie. Toutefois, la croissance du secteur du transport aérien (4,5% par an) continue d'alimenter la machine.
Pourquoi Airbus et Boeing ont-ils cessé de profiter de cette croissance ? C'est qu'il est difficile pour les deux groupes de hausser leur volume de production. Des problèmes techniques apparaissent, des clients annulent leur commande devant les retards, et en bout de course les constructeurs sont obligés d'accorder de grosses ristournes pour satisfaire leur clientèle actuelle et recruter de nouvelles compagnies.