200 emplois touchés par ces nouvelles fermetures
La situation française de l'enseigne d'habillement C&A est fragile. Si la communication du plan date du 22 janvier, la décision de la direction remonte au 17 janvier : elle prévoit la fermeture de trente magasins, menaçant 200 emplois partout en France. Le chiffre d'affaires des points de vente français est en baisse depuis 2016, nécessitant cette coupe claire qui suit un premier plan lancé en avril 2019. C&A avait alors fermé quatorze magasins. Avant ces deux plans de sauvegarde d'emploi, le groupe était fort d'un réseau de 160 magasins faisant travailler 2 800 personnes.
L'entreprise basée aux Pays-Bas explique qu'il s'agit pour elle de s'adapter aux exigences du secteur en constante évolution, « et renouer avec la profitabilité ». C&A confirme par ailleurs son plan d'économies, ayant remis au Comité central d'entreprise extraordinaire les documents concernant ce nouveau « projet d'adaptation de son réseau ».
L'entreprise basée aux Pays-Bas explique qu'il s'agit pour elle de s'adapter aux exigences du secteur en constante évolution, « et renouer avec la profitabilité ». C&A confirme par ailleurs son plan d'économies, ayant remis au Comité central d'entreprise extraordinaire les documents concernant ce nouveau « projet d'adaptation de son réseau ».
Un secteur en grande fragilité
C&A va faire en sorte de reclasser un maximum de salariés touchés par ces fermetures, mais cela ne sera pas facile : le plan d'avril dernier n'a permis de reclasser qu'une quinzaine de postes, sur une centaine d'emplois touchés. Par ailleurs, comme le rappelle la déléguée syndicale centrale FO, Maria Rodrigues, à l'AFP, les postes supprimés concernent une « population vieillissante, avec beaucoup de salariés de plus de 50 ans qui ont fait toute leur carrière chez C&A ».
Le syndicat interroge la stratégie du groupe jugée « peu claire » depuis 2016. Il s'étonne aussi que la famille à la tête de C&A soit « parmi les plus grosses fortunes d’Europe, mais à quel prix ? ». Le secteur du textile et de l'habillement est en difficulté chronique depuis de nombreuses années, et C&A n'y échappe pas. L'enseigne de distribution textile suit les évolutions d'un marché qui peine à renouveler son modèle économique face au commerce en ligne, et qui a déjà fortement fragilisé des réseaux comme Pimkie ou New Look.
Le syndicat interroge la stratégie du groupe jugée « peu claire » depuis 2016. Il s'étonne aussi que la famille à la tête de C&A soit « parmi les plus grosses fortunes d’Europe, mais à quel prix ? ». Le secteur du textile et de l'habillement est en difficulté chronique depuis de nombreuses années, et C&A n'y échappe pas. L'enseigne de distribution textile suit les évolutions d'un marché qui peine à renouveler son modèle économique face au commerce en ligne, et qui a déjà fortement fragilisé des réseaux comme Pimkie ou New Look.