Georges Plassat va percevoir près d'un million d'euros au titre des performances de 2017
Parti à la retraite en juillet 2017, l'ancien PDG de Carrefour, Georges Plassat, va percevoir près d'un million d'euros au titre des performances de 2017. Sa retraite annuelle a également été augmentée à 517.810 euros annuels. Une rémunération qui interroge après l’annonce d’un plan de licenciement qui menace 2.000 emplois au sein du groupe.
Le 15 juin, les actionnaires devront donc valider la décision du Conseil d’administration d’octroyer à Georges Plassat, 69 ans, une part variable de 896.593 euros. Et l'homme était parti à la retraire les poches bien pleines puisque cette somme vient s’ajouter aux 13,2 millions d’euros perçus lors de son départ en 2017 et aux 3,8 millions d’euros déjà reçus en 2016. Ceci lui a d’ailleurs valu le titre de « CEO le mieux payé du CAC40 ».
Le 15 juin, les actionnaires devront donc valider la décision du Conseil d’administration d’octroyer à Georges Plassat, 69 ans, une part variable de 896.593 euros. Et l'homme était parti à la retraire les poches bien pleines puisque cette somme vient s’ajouter aux 13,2 millions d’euros perçus lors de son départ en 2017 et aux 3,8 millions d’euros déjà reçus en 2016. Ceci lui a d’ailleurs valu le titre de « CEO le mieux payé du CAC40 ».
Fermeture de 243 magasins et perte d'emploi pour 2.100 employés
En effet, pour rappel, cette restructuration a été annoncée en janvier 2018 par le nouveau PDG du groupe, Alexandre Bompard. Et Carrefour a confirmé la fermeture des 243 anciens magasins Dia (qui entre temps ont été convertis en magasins de proximité sous les enseignes Contact, Contact Marché ou City). Carrefour n’a trouvé de repreneur que pour 29 magasins (où travaillent 195 employés).
Selon les syndicats, 2.100 personnes perdront leur emploi. Les syndicats reprochent à la direction d’avoir fourni trop peu d’efforts « alors que 400 repreneurs potentiels avaient manifesté leur intérêt pour 200 magasins au total ». La direction pour sa part dit avoir opté pour les dossiers « sérieux, viables et durables ». Si le gendarme de la concurrence donne son approbation fin juin, les magasins fermeront leurs portes le 1er juillet. Mais les temps ne semblent pas difficiles pour tout le monde.
Selon les syndicats, 2.100 personnes perdront leur emploi. Les syndicats reprochent à la direction d’avoir fourni trop peu d’efforts « alors que 400 repreneurs potentiels avaient manifesté leur intérêt pour 200 magasins au total ». La direction pour sa part dit avoir opté pour les dossiers « sérieux, viables et durables ». Si le gendarme de la concurrence donne son approbation fin juin, les magasins fermeront leurs portes le 1er juillet. Mais les temps ne semblent pas difficiles pour tout le monde.