Le principal syndicat des pilotes à Air France-KLM, le SNPL, n'a pas gagné grand chose en reprochant à Benjamin Smith sa nationalité canadienne. En revanche, les syndicats de la compagnie aérienne ont touché une corde sensible en mettant l'accent sur la rémunération que l'entreprise a accepté de verser à son nouveau directeur général. Là où Jean-Marc Janaillac, l'ex-PDG parti en mai suite à une consultation perdue, touchait 1,2 million d'euros par an, le salaire de son successeur va être multipliée par… quatre.
Air France-KLM va ainsi verser 900 000 euros par an comme salaire fixe à Benjamin Smith, avec un variable de 2,2 millions d'euros. À cette somme, s'ajoutent 2 millions d'euros sur trois ans, sous forme d'actions. Le directeur général pourra les toucher s'il atteint des objectifs de performance. En tout, le dirigeant pourra prétendre à un total de 4,25 millions d'euros. C'est une somme évidemment importante, bien plus que ce que touchait Jean-Marc Janaillac. Mais ce traitement est conforme avec ce qui se passe ailleurs dans le secteur aérien.
Ainsi, le PDG de Lufthansa, Carsten Spohr, obtient 4,2 millions d'euros par an. Son homologue du groupe IAG (British Airways, Iberia…), Willie Walsh, décroche 4,6 millions d'euros. Le profil recherché par Air France-KLM a obligé le conseil d'administration à s'aligner avec les standards du secteur aérien : la compagnie avait besoin d'un spécialiste reconnu à l'international, justifiant d'une expérience réussie et connaissant parfaitement le marché. On n'attire pas les mouches avec du vinaigre…
Air France-KLM va ainsi verser 900 000 euros par an comme salaire fixe à Benjamin Smith, avec un variable de 2,2 millions d'euros. À cette somme, s'ajoutent 2 millions d'euros sur trois ans, sous forme d'actions. Le directeur général pourra les toucher s'il atteint des objectifs de performance. En tout, le dirigeant pourra prétendre à un total de 4,25 millions d'euros. C'est une somme évidemment importante, bien plus que ce que touchait Jean-Marc Janaillac. Mais ce traitement est conforme avec ce qui se passe ailleurs dans le secteur aérien.
Ainsi, le PDG de Lufthansa, Carsten Spohr, obtient 4,2 millions d'euros par an. Son homologue du groupe IAG (British Airways, Iberia…), Willie Walsh, décroche 4,6 millions d'euros. Le profil recherché par Air France-KLM a obligé le conseil d'administration à s'aligner avec les standards du secteur aérien : la compagnie avait besoin d'un spécialiste reconnu à l'international, justifiant d'une expérience réussie et connaissant parfaitement le marché. On n'attire pas les mouches avec du vinaigre…