Le nombre de TGV réduit de près de trois quarts
L’annonce a été faite par la SNCF mardi 3 novembre 2020 par la SNCF : l’offre TGV, que ce soient les TGV inOui ou l’offre low-cost Ouigo, va être fortement réduite dès mercredi 4 novembre 2020. En cause, le confinement de la population qui va entraîner une baisse, logique, de la fréquentation. Or les TGV doivent atteindre un certain seuil de remplissage, proche de 70 %, pour être rentables ; impossible au vu des règles sanitaires en vigueur.
Le transporteur va donc réduire d’environ 75 % son offre sur le territoire français, avec des lignes plus ou moins touchées, certains trajets pouvant atteindre 80 % de suppression de rames. Mais si l’annonce est logique, elle montre malgré tout un peu d’espoir : lors du premier confinement, seuls 7 % des trains roulaient en France. La SNCF anticipe donc beaucoup plus de voyageurs, même si elle se réserve le droit de revoir à la baisse son offre ultérieurement.
Le transporteur va donc réduire d’environ 75 % son offre sur le territoire français, avec des lignes plus ou moins touchées, certains trajets pouvant atteindre 80 % de suppression de rames. Mais si l’annonce est logique, elle montre malgré tout un peu d’espoir : lors du premier confinement, seuls 7 % des trains roulaient en France. La SNCF anticipe donc beaucoup plus de voyageurs, même si elle se réserve le droit de revoir à la baisse son offre ultérieurement.
L’offre des TER réduite au cas par cas
La grande différence entre le premier confinement et le Confinement 2 est le maintien des collèges et lycées ainsi que de certaines activités. Les TER restent donc fortement utiles au quotidien de millions de Français, et ce malgré le télétravail généralisé. Impossible pour la SNCF de supprimer autant de TER que pendant la période mars-mai 2020.
Les TER étant, de plus, subventionnés par les régions, ce sera avec elles que les discussions vont se faire. Si les Français doivent s’attendre à de nombreuses suppressions de TER, l’offre sera maintenue pour garantir les trajets quotidiens.
Les TER étant, de plus, subventionnés par les régions, ce sera avec elles que les discussions vont se faire. Si les Français doivent s’attendre à de nombreuses suppressions de TER, l’offre sera maintenue pour garantir les trajets quotidiens.