Des prévisions alarmantes à long terme
Le secteur du bâtiment en France est au cœur d'enjeux économiques cruciaux, mais les signes d'une crise imminente s'accumulent. Les mises en chantier pour les sept premiers mois de 2023 ont chuté de 16,9% par rapport à la même période l'année précédente. Les permis de construire ne sont pas en reste, avec une diminution de près de 28,3%. Les ventes de maisons individuelles ont également décliné drastiquement, enregistrant une chute de 38,1%. Ce tableau sombre est renforcé par les récentes déclarations de la Fédération française du bâtiment (FFB).
Olivier Salleron, président de la FFB, a partagé des perspectives inquiétantes pour le secteur du bâtiment. Selon lui, si aucune action n'est entreprise, la France pourrait voir la suppression de 150.000 emplois dans ce secteur d'ici 2025. En outre, une baisse de 8% de l'activité du bâtiment est anticipée, ce qui équivaut à une perte de 14 milliards d'euros.
Olivier Salleron, président de la FFB, a partagé des perspectives inquiétantes pour le secteur du bâtiment. Selon lui, si aucune action n'est entreprise, la France pourrait voir la suppression de 150.000 emplois dans ce secteur d'ici 2025. En outre, une baisse de 8% de l'activité du bâtiment est anticipée, ce qui équivaut à une perte de 14 milliards d'euros.
Le secteur du bâtiment en petite forme
Concernant plus immédiatement l'année 2023, la FFB a révisé ses prévisions à la baisse, annonçant un recul de 0,2% de l'activité totale du secteur du bâtiment. Ce changement marque un contraste avec l'ancienne prévision qui tablait sur une croissance de 0,7%. La construction neuve enregistre un recul de 3,1%, avec une baisse particulièrement significative dans le secteur du logement, qui chute de 5,1%. À cela s'ajoute une hausse des défaillances d'entreprises de près de 39% entre les huit premiers mois de 2022 et 2023.
Malgré cette situation, quelques lueurs d'espoir subsistent. Le secteur de l'amélioration-entretien connaît une croissance de 2%, et certaines mesures gouvernementales, comme le quasi doublement de MaPrimeRénov', apportent un certain optimisme. La FFB réclame toutefois des mesures plus robustes pour endiguer cette tendance négative, y compris le redéploiement du prêt à taux zéro (PTZ) sur 40% du territoire français et la revalorisation de ses barèmes.
Malgré cette situation, quelques lueurs d'espoir subsistent. Le secteur de l'amélioration-entretien connaît une croissance de 2%, et certaines mesures gouvernementales, comme le quasi doublement de MaPrimeRénov', apportent un certain optimisme. La FFB réclame toutefois des mesures plus robustes pour endiguer cette tendance négative, y compris le redéploiement du prêt à taux zéro (PTZ) sur 40% du territoire français et la revalorisation de ses barèmes.