(c) Shutterstock/EconomieMatin
En 2013, Arnaud Montebourg mettait son veto à l’acquisition de la « pépite » du web français par l’américain Yahoo. C’est son successeur au poste de ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, qui a emboîté le pas en disant toute sa méfiance d’un achat de Dailymotion par le chinois PCCW.
Pourtant, stratégiquement, ce n’était pas une mauvaise affaire. En Chine, YouTube est peu implanté et n’a pas les faveurs des autorités de Pékin. Un mariage avec un groupe local aurait pu permettre à Dailymotion de connaitre ce succès à l’international derrière lequel l’entreprise court depuis toujours.
Oui mais voilà, l’État réclamait une solution franco-française, voire européenne, pour Dailymotion, et faisait pression sur Orange (propriétaire à 100% du site) pour obtenir ce qu’il souhaitait. Le refus du résident de Bercy a eu le mérite d’éveiller l’intérêt des entreprises françaises. Vivendi a ainsi mis 250 millions d’euros sur la table, une opération qui devrait cette fois avoir l’aval du gouvernement.
Dailymotion devrait rejoindre les rangs de Canal+ et d’Universal, tous deux propriétés de Vivendi, qui souhaite devenir un géant des médias.
Pourtant, stratégiquement, ce n’était pas une mauvaise affaire. En Chine, YouTube est peu implanté et n’a pas les faveurs des autorités de Pékin. Un mariage avec un groupe local aurait pu permettre à Dailymotion de connaitre ce succès à l’international derrière lequel l’entreprise court depuis toujours.
Oui mais voilà, l’État réclamait une solution franco-française, voire européenne, pour Dailymotion, et faisait pression sur Orange (propriétaire à 100% du site) pour obtenir ce qu’il souhaitait. Le refus du résident de Bercy a eu le mérite d’éveiller l’intérêt des entreprises françaises. Vivendi a ainsi mis 250 millions d’euros sur la table, une opération qui devrait cette fois avoir l’aval du gouvernement.
Dailymotion devrait rejoindre les rangs de Canal+ et d’Universal, tous deux propriétés de Vivendi, qui souhaite devenir un géant des médias.