La France est, avec l'Italie, le Portugal, l'Autriche, la Slovénie et la Belgique, dans l'œil du cyclone de Bruxelles. Les budgets qui ont été présentés par ces pays ne cadrent pas avec les objectifs qu'ils ont pris en matière de déficit. En ce qui concerne l'Hexagone, la Commission européenne note un écart jugé importante entre le budget présenté et la « trajectoire d'ajustement » indispensable pour respecter les promesses sur la bonne gestion des finances publiques.
Paris va descendre à 2,9% du déficit public cette année. Et le gouvernement prévoit 2,6% pour l'année prochaine, ce qui devrait sortir la France de la procédure de déficit excessif dans laquelle le pays est plongé à l'instar de l'Espagne. De fait, la France peut toujours être soumise à des amendes et à des sanctions, mais en se maintenant sous les 3% de déficit deux années de suite, Paris peut y échapper et rejoindre finalement le peloton des pays vertueux.
Sauf que la France a encore des efforts à accomplir. C'est le cas de la dette, qui atteindra 96,9% du PIB l'année prochaine, alors que les textes européens exigent un maximum de 60%. Bruxelles estime par ailleurs que le déficit structurel prévu pour 2018 ne sera pas en baisse de 0,1% comme l'indique le gouvernement, mais… en hausse de 0,4 point. Du côté de Bercy, on temporise et on estime qu'il existe une « différence d'appréciation » entre Paris et Bruxelles, « habituelle à ce stade de l'année ».
Paris va descendre à 2,9% du déficit public cette année. Et le gouvernement prévoit 2,6% pour l'année prochaine, ce qui devrait sortir la France de la procédure de déficit excessif dans laquelle le pays est plongé à l'instar de l'Espagne. De fait, la France peut toujours être soumise à des amendes et à des sanctions, mais en se maintenant sous les 3% de déficit deux années de suite, Paris peut y échapper et rejoindre finalement le peloton des pays vertueux.
Sauf que la France a encore des efforts à accomplir. C'est le cas de la dette, qui atteindra 96,9% du PIB l'année prochaine, alors que les textes européens exigent un maximum de 60%. Bruxelles estime par ailleurs que le déficit structurel prévu pour 2018 ne sera pas en baisse de 0,1% comme l'indique le gouvernement, mais… en hausse de 0,4 point. Du côté de Bercy, on temporise et on estime qu'il existe une « différence d'appréciation » entre Paris et Bruxelles, « habituelle à ce stade de l'année ».