Le rythme des dépôts de bilan ralentit, mais pas dans tous les secteurs
Il aura fallu attendre dix ans pour entrevoir la fin d’une longue période de récession entamée en 2008. Après avoir franchi la barre symbolique des 14.000 au premier trimestre 2018, le rythme des défaillances d’entreprises s’est accéléré, pour s’établir à une moyenne de 17.000 entre 2008 et 2016. Mais la tendance s’est inversée depuis, et les chiffres du premier trimestre 2018 sont comme jamais proches de ceux du début de la « décennie noire » : 14.300 défaillances ont été comptabilisées sur les trois premiers mois de 2018. « Il y a dix ans, la sinistralité augmentait de 5 %, désormais elle recule de près de 9 % », fait remarquer Thierry Millon, directeur des études au cabinet Altares, qui révèle ces chiffres.
Le secteur qui présente le plus important recul des défaillances est celui de l’agriculture. Le bâtiment est lui aussi très bien orienté avec des baisses supérieures à 10 %. Le commerce interentreprises et celui de la vente au détail s’inscrivent sur des améliorations très sensibles, et l’industrie poursuit un redressement (-9 % de dépôts de bilan). Les choses vont moins bien dans le secteur des transports, les défaillances y étant deux fois plus nombreuses qu’un an plus tôt. Le cap des 100 dépôts de bilan a d’ailleurs été atteint.
Le secteur qui présente le plus important recul des défaillances est celui de l’agriculture. Le bâtiment est lui aussi très bien orienté avec des baisses supérieures à 10 %. Le commerce interentreprises et celui de la vente au détail s’inscrivent sur des améliorations très sensibles, et l’industrie poursuit un redressement (-9 % de dépôts de bilan). Les choses vont moins bien dans le secteur des transports, les défaillances y étant deux fois plus nombreuses qu’un an plus tôt. Le cap des 100 dépôts de bilan a d’ailleurs été atteint.
Défaillances d’entreprises : 44.000 emplois menacés au premier trimestre 2018
La première moitié de la décennie de crise a été marquée par des taux de destruction d’emplois élevés (4 emplois menacés par entreprise en moyenne). Ce taux s’est ensuite progressivement contracté à partir de 2014 : non pas parce qu’il y avait moins de défaillances, mais parce que ces défaillances ont surtout concerné les très petites entreprises. Au premier trimestre 2018, le nombre moyen d’emplois menacés par entreprise se situe à 3,1. En chiffres absolus, ce sont 44.000 emplois qui étaient menacés au premier trimestre 2018, contre 66.200 il y a seulement trois ans.
Concernant les différentes régions de France, l’Ile-de-France, pourtant première région économique du pays, concentre un peu plus d’une défaillance sur cinq et tire ainsi la moyenne nationale vers le bas. Dans le reste des régions, la situation s’améliore nettement et retrouve les valeurs du premier trimestre 2018. La région Centre-Val de Loire affiche une vitalité particulièrement impressionnante.
Concernant les différentes régions de France, l’Ile-de-France, pourtant première région économique du pays, concentre un peu plus d’une défaillance sur cinq et tire ainsi la moyenne nationale vers le bas. Dans le reste des régions, la situation s’améliore nettement et retrouve les valeurs du premier trimestre 2018. La région Centre-Val de Loire affiche une vitalité particulièrement impressionnante.