Des divergences entre Athènes et ses créanciers

C'est une fois encore le cas ces derniers jours. Athènes attendait le versement d'une tranche d'aide de 2 milliards d'euros, qui devait tomber au mois d'octobre. Mais des divergences sur le rythme et la profondeur des réformes repousse un déboursement qui aurait dû se compléter d'un milliard supplémentaire d'ici la fin de l'année.

La Commission européenne espérait il y a quelques jours trouver un compromis pour le versement de ces sommes. Changement de ton ce vendredi 6 novembre : finalement, la réunion de l'Eurogroupe programmée lundi prochain n'aura pour finalité que d'enregistrer les progrès de la Grèce.

Parmi les pierres d'achoppement qui persistent entre Athènes et ses créanciers, figurent la hausse de la TVA dans les îles et l'enseignement privé, le prix des médicaments génériques, les saisies des résidences principales ou encore le règlement des arriérés fiscaux et les cotisations sociales.

Malgré les difficultés, les négociations se déroulent dans un climat autrement plus apaisé que cet été, où la sortie de la Grèce de la zone euro était ouvertement évoquée. Il faudra toutefois que le pays et ses créanciers trouvent un terrain d'entente : Athènes a besoin de cet argent.