Près de 500 millions d'euros de pertes
Guillaume Faury, le président d'Airbus, a prévenu les quelques 135.000 salariés du groupe cette semaine que l'entreprise subissait de plein fouet les conséquences des mesures de confinement et de fermeture des frontières. L'impact du COVID-19 se fait sentir sur les résultats du premier trimestre, qui affichent une perte nette de 481 millions d'euros. L'an dernier, durant la même période, le constructeur avait enregistré un bénéfice de 40 millions. Le chiffre d'affaires s'est contracté de 15,2% en atteignant 10,6 milliards d'euros. Ces résultats reflètent l'environnement difficile qui affecte le marché de l'aviation commerciale, relève le dirigeant.
Airbus a connu un « démarrage solide » en début d'année sur les plans commercial et industriel, mais « nous constatons rapidement l'impact de la pandémie de Covid-19 dans nos comptes », ajoute Guillaume Faury. Le groupe a livré 122 avions sur le trimestre, c'est 40 de moins qu'au premier trimestre 2019. Airbus a également assemblé 60 avions durant les trois premiers mois de l'année, sans pouvoir les livrer aux compagnies aériennes qui sont clouées au sol. L'avionneur a enregistré des commandes nettes pour un total de 290 appareils : « au premier trimestre, il n'y a pas eu d'annulation liée au Covid-19 », a assuré le dirigeant.
Airbus a connu un « démarrage solide » en début d'année sur les plans commercial et industriel, mais « nous constatons rapidement l'impact de la pandémie de Covid-19 dans nos comptes », ajoute Guillaume Faury. Le groupe a livré 122 avions sur le trimestre, c'est 40 de moins qu'au premier trimestre 2019. Airbus a également assemblé 60 avions durant les trois premiers mois de l'année, sans pouvoir les livrer aux compagnies aériennes qui sont clouées au sol. L'avionneur a enregistré des commandes nettes pour un total de 290 appareils : « au premier trimestre, il n'y a pas eu d'annulation liée au Covid-19 », a assuré le dirigeant.
Crise aussi chez Boeing
Pour le président d'Airbus, la situation actuelle est « la plus grave crise jamais rencontrée par l'industrie aéronautique ». Elle force le constructeur à réduire la voilure de sa production et à étudier « toutes les options ». Dans son courrier aux salariés, le patron indiquait qu'au vu de la situation des compagnies aériennes, « une chute des cadences jusqu’à 50% doit être envisagée ». Selon lui, la survie d'Airbus est tout simplement en jeu.
La situation n'est pas plus optimiste pour Boeing. Le grand rival américain, qui devait déjà composer avec les déboires du 737 MAX, va supprimer 10% de ses effectifs (le groupe emploie 160.000 personnes dans le monde). Un programme de départs volontaires et de licenciements secs va être mis en œuvre, il concerne l'activité d'aviation civile. Boeing va aussi réduire la production de ses long-courriers 787 et 777/777X.
La situation n'est pas plus optimiste pour Boeing. Le grand rival américain, qui devait déjà composer avec les déboires du 737 MAX, va supprimer 10% de ses effectifs (le groupe emploie 160.000 personnes dans le monde). Un programme de départs volontaires et de licenciements secs va être mis en œuvre, il concerne l'activité d'aviation civile. Boeing va aussi réduire la production de ses long-courriers 787 et 777/777X.