Les vendeurs pénalisés au niveau des commissions
Dernier maillon de la chaîne de l’industrie automobile, les concessions font face à des difficultés majeures depuis deux ans : en 2020, confinement et pandémie ont fait s’écrouler les ventes, et en 2021 ce sont les pénuries qui frappent la production… et donc les ventes. Au point que certains vendeurs commencent à se poser des questions sur leur avenir.
Il faut rappeler que les vendeurs automobiles ont un salaire fixe relativement bas, souvent inférieur au Smic : comme beaucoup de commerciaux, le gros de leur salaire est réalisé lors d’une vente, via une commission sur le prix. Sauf que pour les vendeurs automobiles, la commission n’est généralement versée qu’au moment de la livraison du véhicule : le retard dans les livraisons retarde donc leur bonus, leur causant des difficultés en termes de budget.
Il faut rappeler que les vendeurs automobiles ont un salaire fixe relativement bas, souvent inférieur au Smic : comme beaucoup de commerciaux, le gros de leur salaire est réalisé lors d’une vente, via une commission sur le prix. Sauf que pour les vendeurs automobiles, la commission n’est généralement versée qu’au moment de la livraison du véhicule : le retard dans les livraisons retarde donc leur bonus, leur causant des difficultés en termes de budget.
Des suppressions d’emplois à venir ?
Mais les difficultés rencontrées par les vendeurs impliquent les mêmes difficultés rencontrées par la concession en elle-même. Le chiffre d’affaires de celles-ci est en effet en baisse, et désormais il serait question de supprimer des emplois. Selon le CNPA (Conseil national des professions de l’automobile), environ 60% des concessionnaires pensent « à des réductions d’emplois à partir du premier trimestre 2022 ».
Une mauvaise nouvelle pour le secteur, qui compte 500.000 emplois, qui ne risque pas de trouver de solution rapidement : les pénuries, selon les spécialistes, pourraient durer plus longtemps que prévu, potentiellement tout le long de 2022. Sans compter la menace du variant Omicron qui a déjà conduit à des reconfinements en Europe.
Une mauvaise nouvelle pour le secteur, qui compte 500.000 emplois, qui ne risque pas de trouver de solution rapidement : les pénuries, selon les spécialistes, pourraient durer plus longtemps que prévu, potentiellement tout le long de 2022. Sans compter la menace du variant Omicron qui a déjà conduit à des reconfinements en Europe.