Les accusations, graves, du Financial Times ont de quoi faire trembler la ministre de l'Ecologie et le constructeur automobile français Renault, jusque-là plutôt épargné par le scandale du Diesel. Le journal américain s'appuie en effet sur le témoignage de trois membres de cette même commission Royal. Sous couvert d'anonymat, ils ont dévoilé que le rapport publié au mois de juillet 2016 sur les émissions diesel aurait été incomplet.
Le Renault Captur, SUV et véritable succès commercial du constructeur, serait en cause, entre autres. Selon les sources du Financial Times, le système de dépollution de ce modèle ne serait pas autant efficace à certaines températures qu'à d'autres. Les associations pointent déjà la possibilité de la présence d'un logiciel truqueur comme celui de Volkswagen ce qui entraînerait, de fait, que Renault a "triché" de la même manière.
La Commission Royal, toutefois, avoue qu'elle n'a pas les compétences pour vérifier tous les logiciels qui font fonctionner ce type de systèmes et qu'en plus elle n'a pas eu accès à l'intégralité de ceux-ci. De son côté, le Financial Times émet l'hypothèse d'un intérêt, pour l'Etat français, de ne pas dévoiler un scandale aussi grand que celui de Volkswagen dans le cadre de Renault.
L'Etat détient 20 % du capital du constructeur automobile français et doit céder 5 % de ce capital pour retomber à 15 %. Une opération qui aurait mal tourné si l'action Renault avait chuté en Bourse de la même manière que l'a faite l'action Volkswagen à la suite du DieselGate.
Le Renault Captur, SUV et véritable succès commercial du constructeur, serait en cause, entre autres. Selon les sources du Financial Times, le système de dépollution de ce modèle ne serait pas autant efficace à certaines températures qu'à d'autres. Les associations pointent déjà la possibilité de la présence d'un logiciel truqueur comme celui de Volkswagen ce qui entraînerait, de fait, que Renault a "triché" de la même manière.
La Commission Royal, toutefois, avoue qu'elle n'a pas les compétences pour vérifier tous les logiciels qui font fonctionner ce type de systèmes et qu'en plus elle n'a pas eu accès à l'intégralité de ceux-ci. De son côté, le Financial Times émet l'hypothèse d'un intérêt, pour l'Etat français, de ne pas dévoiler un scandale aussi grand que celui de Volkswagen dans le cadre de Renault.
L'Etat détient 20 % du capital du constructeur automobile français et doit céder 5 % de ce capital pour retomber à 15 %. Une opération qui aurait mal tourné si l'action Renault avait chuté en Bourse de la même manière que l'a faite l'action Volkswagen à la suite du DieselGate.