Un empire des cryptomonnaies qui s’effondre
Do Kwon, ancien PDG de Terraform Labs, est désormais entre les mains de la justice américaine. Accusé d'avoir orchestré une fraude de plusieurs milliards de dollars liée aux cryptomonnaies TerraUSD et Luna, il est suspecté d’être à l’origine de pertes colossales pour les investisseurs, estimées à 40 milliards de dollars. En mai 2022, ces deux monnaies numériques se sont effondrées, perdant plus de 99 % de leur valeur en seulement 48 heures. Ce crash a provoqué un vent de panique sur le marché des cryptomonnaies, entraînant une chute généralisée des valeurs.
Le retentissement de cet effondrement a été mondial. Des milliers d’investisseurs, surnommés les « Lunatics » pour leur engouement envers Luna, ont vu leurs économies partir en fumée. Le bitcoin lui-même, pilier du marché, a temporairement vacillé avant de rebondir en 2024, atteignant brièvement une valeur record de 100.000 dollars.
Après l’émission d’un mandat d’arrêt en Corée du Sud, Do Kwon s’était enfui, avant d’être arrêté au Monténégro en mars 2023 alors qu’il tentait d’embarquer pour Dubaï avec des documents falsifiés. Condamné localement pour usage de faux, il s’est ensuite retrouvé au cœur d’une bataille juridique complexe : Séoul et Washington réclamaient tous deux son extradition.
Le retentissement de cet effondrement a été mondial. Des milliers d’investisseurs, surnommés les « Lunatics » pour leur engouement envers Luna, ont vu leurs économies partir en fumée. Le bitcoin lui-même, pilier du marché, a temporairement vacillé avant de rebondir en 2024, atteignant brièvement une valeur record de 100.000 dollars.
Après l’émission d’un mandat d’arrêt en Corée du Sud, Do Kwon s’était enfui, avant d’être arrêté au Monténégro en mars 2023 alors qu’il tentait d’embarquer pour Dubaï avec des documents falsifiés. Condamné localement pour usage de faux, il s’est ensuite retrouvé au cœur d’une bataille juridique complexe : Séoul et Washington réclamaient tous deux son extradition.
Une cavale qui prend fin
Le Monténégro, pays sans traité d’extradition avec ces deux États, a finalement donné son feu vert en décembre 2024 pour son transfert vers les États-Unis. Selon le ministère monténégrin de la Justice, Do Kwon aurait accepté cette extradition. Sa firme Terraform Labs, qui avait pourtant connu une ascension fulgurante en 2021, a déposé le bilan aux États-Unis début 2024.
Les accusations portées par la justice américaine sont graves : manipulation de marché, fraude et mensonges à grande échelle. En cas de condamnation, Do Kwon pourrait faire face à de lourdes peines, potentiellement plusieurs décennies de prison.
L'extradition de Do Kwon représente une étape importante pour les régulateurs, mais aussi un message clair envoyé aux acteurs du secteur : les abus dans l’univers des cryptomonnaies ne resteront pas impunis. Cette affaire met en lumière les risques d’un marché encore jeune, marqué par des fluctuations brutales et une régulation souvent insuffisante.
Les accusations portées par la justice américaine sont graves : manipulation de marché, fraude et mensonges à grande échelle. En cas de condamnation, Do Kwon pourrait faire face à de lourdes peines, potentiellement plusieurs décennies de prison.
L'extradition de Do Kwon représente une étape importante pour les régulateurs, mais aussi un message clair envoyé aux acteurs du secteur : les abus dans l’univers des cryptomonnaies ne resteront pas impunis. Cette affaire met en lumière les risques d’un marché encore jeune, marqué par des fluctuations brutales et une régulation souvent insuffisante.