Le tribunal de commerce de Rennes a préféré cette offre commune, qui permet de sauvegarder 920 emplois sur les 1 187 du groupe Doux. L'autre proposition de reprise, portée par l'entreprise ukrainienne MHP, ne concernait dans un premier temps que 285 salariés. LDC, le Saoudien El-Munajem et la coopérative Terrena, tous deux actionnaires de Doux, vont se partager les activités du volailler. El-Munajem va ainsi récupérer l'activité d'export de poulets, rebaptisée France Poultry ; la société met aussi la main sur la marque Doux pour la péninsule arabique. LDC garde lui la marque Doux pour le reste du monde.
Cette vente à la découpe, si elle permet de conserver un maximum de postes, va tout de même provoquer des fermetures : l'abattoir de Chantonnay, en Vendée, va ainsi fermer ses portes. Cependant, les salariés se verront proposer des offres de reclassement au sein de LDC. Le siège de Doux, vasé à Chateaulin dans le Finistère, sera lui aussi sacrifié ; la moitié des salariés pourra se redéployer au sein des repreneurs.
LDC entend aussi investir dans l'avenir. Un projet d'abattoir à Chateaulin va ainsi être mis sur pied dans les deux ans, ce qui représente un investissement de 55 millions d'euros. La région Bretagne, qui a pesé pour que cette offre soit validé par le tribunal de commerce, va mettre de l'argent sur la table : 12 millions pour le nouvel abattoir, 3 millions pour aider les éleveurs — ils sont 300 dans le Finistère — à adapter leurs équipements aux besoins de LDC.
Cette vente à la découpe, si elle permet de conserver un maximum de postes, va tout de même provoquer des fermetures : l'abattoir de Chantonnay, en Vendée, va ainsi fermer ses portes. Cependant, les salariés se verront proposer des offres de reclassement au sein de LDC. Le siège de Doux, vasé à Chateaulin dans le Finistère, sera lui aussi sacrifié ; la moitié des salariés pourra se redéployer au sein des repreneurs.
LDC entend aussi investir dans l'avenir. Un projet d'abattoir à Chateaulin va ainsi être mis sur pied dans les deux ans, ce qui représente un investissement de 55 millions d'euros. La région Bretagne, qui a pesé pour que cette offre soit validé par le tribunal de commerce, va mettre de l'argent sur la table : 12 millions pour le nouvel abattoir, 3 millions pour aider les éleveurs — ils sont 300 dans le Finistère — à adapter leurs équipements aux besoins de LDC.