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L'accord de l'Antitrust est le dernier bastion de celle qui devrait être une des plus grosses fusions du monde de l'édition de cette année 2015 : celle entre Mondadori et Rizzoli Libri en Italie que la Bourse a déjà surnommée "Mondazzoli". Mondadori, qui veut racheter son rival, aurait mis sur la table 127,5 millions d'euros après des discussions qui ont duré des mois. Initialement le prix était de 135 millions d'euros.
Le prix est assez bas, au final, car le nouveau groupe devrait détenir quasiment 40% du marché de l'édition et des librairies en Italie. L'Antitrust pourrait donc, pour rééquilibrer le marché, demander à Mondadori la cession d'une ou plusieurs maisons d'éditions mineures ou de points de vente. La baisse de prix permettrait alors au groupe de compenser ces pertes, tout à fait probables.
Si la cession est bénéfique pour Mondadori elle l'est aussi pour le groupe Rcs qui détient Rizzoli Libri. Endetté à plus de 526 millions d'euros, le groupe avait le choix entre réaliser une augmentation de capital pour réduire sa dette structurelle ou réaliser une cession majeure. Rizzoli Libri a donc été choisie ce qui devrait permettre à la dette de Rcs de ne pas dépasser les 440 millions d'euros fin 2015.
La cession ne sera toutefois pas définitive, et le versement ne sera pas effectué, avant l'aval de l'Antitrust, comme l'a demandé Mondadori dans les accords de rachat.
Le prix est assez bas, au final, car le nouveau groupe devrait détenir quasiment 40% du marché de l'édition et des librairies en Italie. L'Antitrust pourrait donc, pour rééquilibrer le marché, demander à Mondadori la cession d'une ou plusieurs maisons d'éditions mineures ou de points de vente. La baisse de prix permettrait alors au groupe de compenser ces pertes, tout à fait probables.
Si la cession est bénéfique pour Mondadori elle l'est aussi pour le groupe Rcs qui détient Rizzoli Libri. Endetté à plus de 526 millions d'euros, le groupe avait le choix entre réaliser une augmentation de capital pour réduire sa dette structurelle ou réaliser une cession majeure. Rizzoli Libri a donc été choisie ce qui devrait permettre à la dette de Rcs de ne pas dépasser les 440 millions d'euros fin 2015.
La cession ne sera toutefois pas définitive, et le versement ne sera pas effectué, avant l'aval de l'Antitrust, comme l'a demandé Mondadori dans les accords de rachat.