Les affaires de DSK se portent bien. A l’étranger du mois. Ainsi sa société de conseil, Parnasse, créée en septembre 2012, a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 2,55 millions d’euros. C’est quatre fois plus que l’année précédente. Via cette société, Dominique Strauss-Kahn monnaye ses conférences pour un prix situé entre 50 000 et 150 000 euros la demi-heure.
Une société qui compte de plus en plus de clients étrangers, à l’image d’entreprises chinoises, coréennes, ukrainiennes, soudanaises, russes. Mais également le gouvernement serbe ! Une fois les charges déduites de ce chiffre d’affaires, et les impôts payés, DSK se serait adjugé 700 000 euros de dividendes.
A côté de cela, l’ancien directeur du FMI a créé en septembre 2013 une banque d’affaires LSK & Partners avec un de ses amis, Thierry Leyne. Une banque qui pèse aujourd’hui 57 millions d’euros. DSK en détient plus de 20 %. Enfin, sur un autre registre, l’ex-ministre a lancé en mars derniers DSK Global Investment Fund, avec sa fille, où il espère lever deux milliards de dollars.
Il n’empêche que DSK n’en a pas terminé avec ses ennuis judiciaires. Il comparaîtra en février prochain dans le cadre de l’affaire du Carlton de Lille, pour proxénétisme aggravé en réunion…