Hausse de la croissance pour les économies développées
Le FMI a publié ses dernières prévisions économiques. Dans les économies développées, la croissance pour cette année devrait s'établir à 5,6%, soit 0,5 point de plus que les précédentes estimations. La progression du PIB devrait être de 4,6% dans la zone euro, de 7% aux États-Unis tout comme au Royaume-Uni. Plutôt une bonne nouvelle, mais l'institution basée à Washington observe que la situation économique dans les pays émergents et en développement se dégrade.
Le FMI prévoit ainsi une croissance de 6,3% pour l'ensemble de ces pays, un chiffre en recul de 0,4 point par rapport aux prévisions précédentes. L'Inde va certes bénéficier d'une croissance de 9,5% en 2021, mais c'est une prévision en recul de 3 points à cause de la résurgence des cas de contamination due au variant delta. La Chine aussi va voir sa croissance se dégrader à 8,1% (-0,3 point).
Le FMI prévoit ainsi une croissance de 6,3% pour l'ensemble de ces pays, un chiffre en recul de 0,4 point par rapport aux prévisions précédentes. L'Inde va certes bénéficier d'une croissance de 9,5% en 2021, mais c'est une prévision en recul de 3 points à cause de la résurgence des cas de contamination due au variant delta. La Chine aussi va voir sa croissance se dégrader à 8,1% (-0,3 point).
Les économies émergentes accusent le coup
« L’amélioration pour les économies avancées est entièrement compensée par une dégradation pour les économies émergentes », explique l'économiste en chef du FMI, Gita Gopinath. Une divergence préexistante et qui s'aggrave en raison de « l’accès inégal à la vaccination » : celui-ci est devenu « la principale ligne de rupture divisant la reprise mondiale en deux blocs ». De fait, les économies développées vont profiter d'une reprise plus rapide que prévu, tandis que la progression des économies émergentes et en développement sera plus lente.
Les pays des économies avancées bénéficient également d'un soutien budgétaire « beaucoup plus facile à maintenir » : ils ont en effet un accès plus facile au financement des mesures de soutien et des plans de relance qui accélèrent la croissance. De fait, la normalisation de l'activité devrait être effective cette année pour ces économies. Quant aux autres pays moins chanceux, ils resteront confrontés à « une résurgence des infections ».
Les pays des économies avancées bénéficient également d'un soutien budgétaire « beaucoup plus facile à maintenir » : ils ont en effet un accès plus facile au financement des mesures de soutien et des plans de relance qui accélèrent la croissance. De fait, la normalisation de l'activité devrait être effective cette année pour ces économies. Quant aux autres pays moins chanceux, ils resteront confrontés à « une résurgence des infections ».