La filiale française de Facebook a versé 5,72 millions d'euros à l'administration fiscale l'an dernier. Un montant multiplié par trois par rapport à 2017, qui s'explique par un changement dans la manière de déclarer les revenus : une partie du chiffre d'affaires tiré de l'activité publicitaire, qui était auparavant déclaré à l'étranger, l'est désormais en France. Cette modification, intervenue au second semestre 2018, a permis à Facebook France de déclarer des revenus à hauteur de 389 millions d'euros pour l'an dernier, soit une hausse de 596% d'une année sur l'autre (!).
Quant au bénéfice net, il s'est établi à 6 millions d'euros pour la France alors que le chiffre d'affaires a été de 55,8 milliards de dollars pour l'ensemble du monde. Le fisc français peut espérer davantage de rentrées fiscales de la part du réseau social pour cette année. D'une part, l'assiette fiscale de la déclaration des revenus et des bénéfices comprendra l'ensemble de l'année et non pas seulement un semestre, mais la France a également mis en œuvre une taxe de 3% sur les revenus pour les grands groupes du numérique, rétroactive à compter du 1er janvier.
Néanmoins, les mauvaises habitudes ont la vie dure : d'après la publication spécialisée Lettre A, la marge nette de la filiale française s'est encore réduite en raison des importantes charges que fait peser la maison-mère. De 4,2% en 2017, celle-ci est passée à 1,5% seulement. Rien à voir avec la marge dégagée par Facebook dans son ensemble, qui atteint 39,6% ! Les bénéfices en sont donc automatiquement amputés.
Quant au bénéfice net, il s'est établi à 6 millions d'euros pour la France alors que le chiffre d'affaires a été de 55,8 milliards de dollars pour l'ensemble du monde. Le fisc français peut espérer davantage de rentrées fiscales de la part du réseau social pour cette année. D'une part, l'assiette fiscale de la déclaration des revenus et des bénéfices comprendra l'ensemble de l'année et non pas seulement un semestre, mais la France a également mis en œuvre une taxe de 3% sur les revenus pour les grands groupes du numérique, rétroactive à compter du 1er janvier.
Néanmoins, les mauvaises habitudes ont la vie dure : d'après la publication spécialisée Lettre A, la marge nette de la filiale française s'est encore réduite en raison des importantes charges que fait peser la maison-mère. De 4,2% en 2017, celle-ci est passée à 1,5% seulement. Rien à voir avec la marge dégagée par Facebook dans son ensemble, qui atteint 39,6% ! Les bénéfices en sont donc automatiquement amputés.