Blanquefort : Ford a rejeté la nouvelle offre de reprise
Quelle semaine pour le salariés de l'usine Ford de Blanquefort ! Lundi 18 février lors de la réunion convoquée au ministère de l'Économie autour du ministre Bruno Le Maire, Punch avait proposé une nouvelle offre de reprise. Mais les syndicats ont été informés jeudi 21 février du rejet par Ford de cette nouvelle offre de reprise. C'est le délégué interministériel aux restructurations d'entreprises Jean-Pierre Floris qui l'a annoncé aux syndicats.
Le constructeur américain Ford avait annoncé début 2018 son intention de se désengager de l'usine de boîtes de vitesse, implantée en 1972, qui emploie quelque 850 personnes près de Bordeaux. Pour rappel Philippe Poutou avait demandé à être reçu par le judoka pour sauver l'usine Ford de Blanquefort, dont il est salarié. Le judoka est en effet le nouvel ambassadeur de la marque automobile en France.
Le constructeur américain Ford avait annoncé début 2018 son intention de se désengager de l'usine de boîtes de vitesse, implantée en 1972, qui emploie quelque 850 personnes près de Bordeaux. Pour rappel Philippe Poutou avait demandé à être reçu par le judoka pour sauver l'usine Ford de Blanquefort, dont il est salarié. Le judoka est en effet le nouvel ambassadeur de la marque automobile en France.
Les syndicats attendent un plan B
C'est malheureusement devenue une habitude : début octobre 2018 déjà, la direction de Ford avait annoncé qu’elle refusait l’offre de reprise du groupe belge Punch Powerglide pour le site de Blanquefort. En janvier 2019, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, avaient assuré que les discussions continuaient.
Dans un communiqué, la CGT précise qu'elle attend à présent, après l'échec « officiel et assez lamentable de l'hypothèse Ford, un plan B, pour le maintien de véritables emplois industriels sur le site ». En effet, l'Etat évoque à présent une revitalisation du site, terme assez vague qui a plutôt tendance à inquiéter le syndicat. L'administration, elle, doit donner d'ici le 4 mars son avis sur le plan social déposé par la direction de Ford, rejeté une première fois.
Dans un communiqué, la CGT précise qu'elle attend à présent, après l'échec « officiel et assez lamentable de l'hypothèse Ford, un plan B, pour le maintien de véritables emplois industriels sur le site ». En effet, l'Etat évoque à présent une revitalisation du site, terme assez vague qui a plutôt tendance à inquiéter le syndicat. L'administration, elle, doit donner d'ici le 4 mars son avis sur le plan social déposé par la direction de Ford, rejeté une première fois.