Aggravation de la situation ou fausse alerte ? Selon les chiffres publiés par l’institut national de la statistique, les prix à la consommation auraient reculé de 0,3 % en France, pour le mois de juillet, par rapport au mois de juin. Une baisse des prix qui renforce les peurs liées à la déflation au sein de la zone Euro, rappelée par Manuel Valls au début du mois d’août, en marge du séminaire gouvernemental.
Pour l’Insee, cette chute des prix à la consommation s’explique principalement à cause des variation saisonnières. En cause bien évidemment, les soldes d’été. Durant cette période, les prix des produits manufacturés ont chuté de 2,9 % au cours du mois de juillet. Pire, pour ce qui concerne l’habillement, les prix ont baissé de 13,4 % en moyenne. Même topo pour les produits alimentaires, ils chutent de 3,6 %.
Seuls les prix des services augmentent, grâce notamment au début des vacances d’été. Ils profitent ainsi de la hausse des tarifs des hôtels et des restaurants de 2,3 % et des prix du transport aérien, en hausse de 14 % sur la période.
Sur l’année cependant, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 0,5 %, tout comme au mois de juin. Bien mais peut mieux faire. Il s’agit en effet du plus bas niveau d’inflation des prix à la consommation, constaté depuis novembre 2009.