La DLC est dangereuse, la DDM est indicative
C’est une règle que l’ensemble des personnes qui font de la lutte contre le gaspillage alimentaire un de leur cheval de bataille connaissent : la différence entre la Date limite de consommation (DLC) et la Date de durabilité minimale (DDM). La première est un indicateur à suivre à la lettre car un produit avec une DLC dépassée devient impropre à la consommation et présente des risques pour la santé. La DDM, inversement, n’est qu’une date indiquant jusqu’à quand le produit est dans son état optimal.
Ainsi, consommer un produit dont la DDM est dépassée n’est pas a priori dangereux pour la santé. Il faut a minima l’ouvrir et le goûter, parfois avec précaution, avant de décider de le jeter à la poubelle. Un exemple ? On estime que les conserves peuvent se consommer facilement dix ans après le dépassement de la DDM si l’emballage est en bon état.
Ainsi, consommer un produit dont la DDM est dépassée n’est pas a priori dangereux pour la santé. Il faut a minima l’ouvrir et le goûter, parfois avec précaution, avant de décider de le jeter à la poubelle. Un exemple ? On estime que les conserves peuvent se consommer facilement dix ans après le dépassement de la DDM si l’emballage est en bon état.
Les producteurs et les distributeurs s’engagent
L’application Too Good To Go, spécialisée dans la lutte contre le gaspillage alimentaire en grande surface et dans les restaurants, a convaincu de nombreux acteurs du secteur de s’engager pour une meilleure information des clients au sujet de la différence DDM/DLC. 34 acteurs de la filière alimentaire ont annoncé qu’ils allaient mieux communiquer sur ce sujet.
Les grandes surfaces, par exemple, de Carrefour, Auchan ou encore U ont annoncé qu’ils allaient créer, si possible, de véritables « rayons » où pourront se trouver des produits à la DDM dépassée, en promotion. Les fabricants, eux, pensent à ajouter la mention « après la date, observez, sentez, goûtez » sur les produits avec une DDM pour inciter les Français à ne pas jeter sans vérifier l’état du produit.
Les grandes surfaces, par exemple, de Carrefour, Auchan ou encore U ont annoncé qu’ils allaient créer, si possible, de véritables « rayons » où pourront se trouver des produits à la DDM dépassée, en promotion. Les fabricants, eux, pensent à ajouter la mention « après la date, observez, sentez, goûtez » sur les produits avec une DDM pour inciter les Français à ne pas jeter sans vérifier l’état du produit.