Depuis le mois de mai, Huawei est inscrit sur la liste noire du département du commerce américain. Les entreprises américaines ne sont plus censées commercer avec le géant de l’électronique grand public et des équipements réseau (notamment la 5G). Huawei ne doit donc plus acheter de composants à Intel, Qualcomm et d’autres, ni utiliser Android le système d’exploitation de Google. Mais devant la précipitation de cette mesure, la Maison Blanche a reculé une première fois, donnant un délai de grâce de trois mois qui s’achève le 19 août.
Selon des informations de Reuters, Donald Trump devrait retarder la mise en place des restrictions de trois mois supplémentaires. Ce qui laissera le temps à Huawei de poursuivre le développement d’alternatives aux composants et aux logiciels américains utilisés dans ses produits : le constructeur a ainsi récemment dévoilé HarmonyOS, son alternative à Android. Du côté des entreprises américaines, on devrait respirer un peu mieux également puisque Huawei a investi l’an dernier 11 milliards de dollars en achats de toutes sortes.
Ce nouveau délai interviendra dans un contexte de guerre commerciale qui pourrait provoquer une récession aux États-Unis. Donald Trump a d’ailleurs repoussé l’imposition d’une taxe de 10% sur les smartphones et ordinateurs portables importés de Chine : ce nouveau tarifs douaniers devait être mis en place le 1er septembre, il attendra mi-décembre afin de ne pas pénaliser les consommateurs pour les fêtes de fin d’année.
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