Directive Omnibus et stratégies de prix : une problématique en suspens
La directive Omnibus stipule que toute réduction de prix doit se baser sur le tarif le plus faible du vendeur du mois précédent. Cependant, une enquête menée par l'UFC-Que Choisir indique que seulement 3,4% des promotions suivent ces directives. Le reste, d'après l'association, résulterait d'une tactique de "prix de comparaison".
Selon l'UFC-Que Choisir, ces prix de comparaison sont définis arbitrairement par le vendeur afin de rendre son offre plus attrayante. Pourtant, l'association souligne que les dénominations de ces prix de référence peuvent prêter à confusion pour le consommateur.
D'après l'association, les commerçants utilisent des stratégies visuelles pour entretenir la confusion. Les promotions conformes à la réglementation et les offres basées sur des prix de comparaison auraient une présentation similaire, rendant leur distinction difficile pour le consommateur. La similarité de ces annonces pourrait conduire à une mauvaise interprétation des consommateurs, qui percevraient les prix barrés comme de véritables promotions et non comme une comparaison. Cette pratique est ainsi mise en cause par l'UFC-Que Choisir.
Selon l'UFC-Que Choisir, ces prix de comparaison sont définis arbitrairement par le vendeur afin de rendre son offre plus attrayante. Pourtant, l'association souligne que les dénominations de ces prix de référence peuvent prêter à confusion pour le consommateur.
D'après l'association, les commerçants utilisent des stratégies visuelles pour entretenir la confusion. Les promotions conformes à la réglementation et les offres basées sur des prix de comparaison auraient une présentation similaire, rendant leur distinction difficile pour le consommateur. La similarité de ces annonces pourrait conduire à une mauvaise interprétation des consommateurs, qui percevraient les prix barrés comme de véritables promotions et non comme une comparaison. Cette pratique est ainsi mise en cause par l'UFC-Que Choisir.
Prix de comparaison et nécessité d'une régulation plus stricte
L'UFC-Que Choisir pointe du doigt l'absence d'encadrement législatif précis concernant les prix de comparaison. L'association souligne également la possibilité pour le vendeur de manipuler ce prix de référence, ce qui, selon elle, peut mener à des réductions artificiellement gonflées. Et donc, de fait, des pratiques commerciales trompeuses susceptibles d’être sanctionnées par la justice.
En réaction à ces observations, l'UFC-Que Choisir a déposé une plainte contre Amazon, ASOS, Cdiscount, E.Leclerc, La Redoute, Rue du Commerce, Veepee et Zalando, et a interpellé la Commission européenne pour demander une interdiction stricte de tout autre système de prix de référence que celui encadré par la directive Omnibus.
En réaction à ces observations, l'UFC-Que Choisir a déposé une plainte contre Amazon, ASOS, Cdiscount, E.Leclerc, La Redoute, Rue du Commerce, Veepee et Zalando, et a interpellé la Commission européenne pour demander une interdiction stricte de tout autre système de prix de référence que celui encadré par la directive Omnibus.