Duralex souffre des prix de l’énergie depuis des années
Depuis 2022, Duralex est en difficulté due à l'augmentation des prix de l'énergie, notamment le gaz, essentiel dans le processus de fabrication du verre. Cette situation a forcé l'entreprise à mettre son four principal en veille plusieurs fois, entravant ainsi sa capacité de production et augmentant ses coûts opérationnels. Malgré un prêt de l'État de 15 millions d'euros en novembre 2022 pour relancer la production, les problèmes financiers se sont aggravés en 2023, avec une consommation en baisse et une concurrence accrue.
En plus des défis liés à la production, Duralex a été confronté à une décision judiciaire en début d'année 2024 obligeant l'entreprise à assumer les dettes environnementales de l'ancien exploitant, notamment les droits à polluer non payés. Cette décision a ajouté un fardeau financier supplémentaire, s'élevant à plus de 840 000 euros, compromettant davantage la santé financière de l'entreprise.
En plus des défis liés à la production, Duralex a été confronté à une décision judiciaire en début d'année 2024 obligeant l'entreprise à assumer les dettes environnementales de l'ancien exploitant, notamment les droits à polluer non payés. Cette décision a ajouté un fardeau financier supplémentaire, s'élevant à plus de 840 000 euros, compromettant davantage la santé financière de l'entreprise.
Retrouver un nouveau repreneur ?
L'objectif principal de la procédure de redressement judiciaire est de trouver un repreneur pour Duralex, pour assurer la continuité de l'activité et sauvegarder les emplois des 230 salariés de l'usine de La Chapelle-Saint-Mesmin. Un administrateur et un mandataire judiciaire seront nommés pour aider l'entreprise durant la période d'observation.
Le ministre délégué à l'Industrie, Roland Lescure, a également affirmé que l'État ferait tout son possible pour aider à trouver des solutions de reprise. Les représentants des salariés, bien que réalistes sur la répétition des crises, espèrent qu'une solution durable pourra être trouvée. Mais ils n’oublient pas que Duralex a vu ses problèmes commencer avant la flambée des prix de l’énergie : l’entreprise avait été placée en redressement judiciaire déjà en 2020, et avait ensuite été reprise par Cookware, maison-mère de Pyrex.
Le ministre délégué à l'Industrie, Roland Lescure, a également affirmé que l'État ferait tout son possible pour aider à trouver des solutions de reprise. Les représentants des salariés, bien que réalistes sur la répétition des crises, espèrent qu'une solution durable pourra être trouvée. Mais ils n’oublient pas que Duralex a vu ses problèmes commencer avant la flambée des prix de l’énergie : l’entreprise avait été placée en redressement judiciaire déjà en 2020, et avait ensuite été reprise par Cookware, maison-mère de Pyrex.