Le choix de l'Allemagne
C'est en début d'année prochaine qu'Intel devrait annoncer où sera implantée sa première usine de semi-conducteurs en Europe. Le géant américain a l'intention d'y établir deux lignes de production, ce qui représente un investissement de 10 milliards d'euros et de l'emploi pour 3.000 personnes. Mais ce n'est pas tout : Intel pourrait en tout construire six usines en Europe, soit un investissement total de 80 milliards d'euros !
Le pays qui accueillerait les premiers sites serait l'Allemagne, avec une région de prédilection : Dresde. On y fabrique déjà des puces électroniques, le bassin de main d'œuvre local touche la Pologne et la République tchèque, et le foncier disponible est important. Bosch y a d'ailleurs récemment ouvert une usine de semi-conducteurs, six mois avant l'ouverture programmée. Signe que les choses peuvent aller très vite pour Intel.
Le pays qui accueillerait les premiers sites serait l'Allemagne, avec une région de prédilection : Dresde. On y fabrique déjà des puces électroniques, le bassin de main d'œuvre local touche la Pologne et la République tchèque, et le foncier disponible est important. Bosch y a d'ailleurs récemment ouvert une usine de semi-conducteurs, six mois avant l'ouverture programmée. Signe que les choses peuvent aller très vite pour Intel.
Capacité de production européenne
La France a été un temps envisagée par Intel, notamment la région parisienne et Grenoble, où se trouvent des industries de pointe dans ce domaine. Mais faute de foncier et au vu des besoins importants du fondeur américain, l'Hexagone a été écarté du projet. Toutefois, rien n'est perdu : à la faveur de cette implantation européenne, Intel pourrait ainsi se rapprocher un peu plus du laboratoire de recherche du CEA-Leti basé à Grenoble, justement.
Pour l'Union européenne, la présence d'une capacité de production significative dans le domaine des semi-conducteurs est stratégique, et en ligne avec les attentes de Thierry Breton, le commissaire européen au marché intérieur. Intel produirait des puces d'une très grande finesse, qui s'intégrerait dans les appareils les plus évolués.
Pour l'Union européenne, la présence d'une capacité de production significative dans le domaine des semi-conducteurs est stratégique, et en ligne avec les attentes de Thierry Breton, le commissaire européen au marché intérieur. Intel produirait des puces d'une très grande finesse, qui s'intégrerait dans les appareils les plus évolués.