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Le discours d'Obama à la Silicon Valley était sans doute plus politique qu'autre chose mais la critique, elle, est réelle. Selon lui l'Union Européenne fait du protectionnisme contre les géants de la high-tech américains lorsqu'elle tente d'en freiner l'expansion ou de limiter leurs actions. Et il est difficile de ne pas penser au droit à l'oubli imposé par la Commission européenne à Google.
" Nous avons détenu l'internet. Nos sociétés l'ont créé, agrandi, perfectionné de façon à ce que les concurrents ne puissent pas rivaliser. Et souvent, ce qui est présenté comme de nobles positions sur certaines questions est juste conçu pour défendre certains de leurs intérêts commerciaux" a déclaré le président des Etats-Unis.
Il est vrai, en un sens, que les groupes européens ont pour certains du mal à percer dans un domaine fortement dominé par Google, Apple, Amazon ou Microsoft et leurs montagnes de cash. Mais d'un autre côté il est difficile de nier que certaines pratiques de ces mêmes géants peuvent être considérées comme anti-concurrentielles.
Amazon, par exemple, a littéralement humilié le gouvernement français lorsque ce dernier lui a interdit de cumuler les frais de port gratuits avec les 5% de réduction dans le domaine des livres en mettant les frais de port à un centime et en contournant ainsi le décret à peine publié.
Diverses enquêtes sont d'ailleurs en cours à Bruxelles mais également dans les divers pays de l'Union pour des faits pouvant être assimilés à des pratiques anticoncurrentielles.
" Nous avons détenu l'internet. Nos sociétés l'ont créé, agrandi, perfectionné de façon à ce que les concurrents ne puissent pas rivaliser. Et souvent, ce qui est présenté comme de nobles positions sur certaines questions est juste conçu pour défendre certains de leurs intérêts commerciaux" a déclaré le président des Etats-Unis.
Il est vrai, en un sens, que les groupes européens ont pour certains du mal à percer dans un domaine fortement dominé par Google, Apple, Amazon ou Microsoft et leurs montagnes de cash. Mais d'un autre côté il est difficile de nier que certaines pratiques de ces mêmes géants peuvent être considérées comme anti-concurrentielles.
Amazon, par exemple, a littéralement humilié le gouvernement français lorsque ce dernier lui a interdit de cumuler les frais de port gratuits avec les 5% de réduction dans le domaine des livres en mettant les frais de port à un centime et en contournant ainsi le décret à peine publié.
Diverses enquêtes sont d'ailleurs en cours à Bruxelles mais également dans les divers pays de l'Union pour des faits pouvant être assimilés à des pratiques anticoncurrentielles.