Il s’agissait, pour Matteo Renzi, président du Conseil, de moderniser la manière dont le pays est dirigé. Moins de personnel politique, un Sénat moins puissant, plus de pouvoir entre les mains du gouvernement : voici en substance ce que les électeurs ont rejeté, à un très large majorité (près de 20 points séparent le oui du non).
Matteo Renzi a fait, dès le départ, l’erreur de personnaliser le scrutin. De fait, les électeurs n’ont pas répondu à la question posée par le référendum, mais à un satisfecit sur l’action du président du Conseil. Le camp du « non », mené par la plupart des opposants à Renzi, l’a donc emporté. Le Mouvement 5 Étoiles, parti populiste de l’ex-amuseur public Beppe Grillo, réclame de nouvelles élections législatives, ce qui pourrait attendre : la prochaine échéance est fixée dans un an.
Matteo Renzi a déposé sa démission, qui est maintenant à l’étude chez le président italien. Celui-ci peut bousculer le calendrier électoral, ce qui est peu probable, ou décider de confier le pouvoir à un autre responsable politique… voire de nouveau à Renzi. Quoi qu’il en soit, cette nouvelle donne risque une fois de plus de plonger le pays dans l’instabilité.
Matteo Renzi a fait, dès le départ, l’erreur de personnaliser le scrutin. De fait, les électeurs n’ont pas répondu à la question posée par le référendum, mais à un satisfecit sur l’action du président du Conseil. Le camp du « non », mené par la plupart des opposants à Renzi, l’a donc emporté. Le Mouvement 5 Étoiles, parti populiste de l’ex-amuseur public Beppe Grillo, réclame de nouvelles élections législatives, ce qui pourrait attendre : la prochaine échéance est fixée dans un an.
Matteo Renzi a déposé sa démission, qui est maintenant à l’étude chez le président italien. Celui-ci peut bousculer le calendrier électoral, ce qui est peu probable, ou décider de confier le pouvoir à un autre responsable politique… voire de nouveau à Renzi. Quoi qu’il en soit, cette nouvelle donne risque une fois de plus de plonger le pays dans l’instabilité.