(c) Shutterstock/EconomieMatin
Au troisième trimestre, le Japon est officiellement rentré en récession. Le pays accuse -0,4% de croissance par rapport au second trimestre, soit -1,6% en rythme annuel. C'est d'autant plus inquiétant que durant ce même deuxième trimestre, le Japon avait lourdement trébuché de 7,3% ! Les analystes s'attendaient à… un rebond de 2,1% en rythme annualisé. On le voit, l'archipel est très loin du compte.
Ces résultats vont probablement enterrer la volonté d'augmenter la TVA en 2015 : celle-ci devait passer de 8% à 10% dès l'année prochaine. Mais au vu de la croissance en berne cette année, il est très probable que le gouvernement de Abe et la Banque centrale décident finalement de reporter cette hausse en 2017.
Car si la machine économique tourne au ralenti au Japon, c'est dû pour une large part à la hausse de la TVA qui a eu lieu au 1er avril. En passant de 5 à 8%, elle a contribué au ralentissement constaté par la consommation intérieure, un des moteurs des Abenomics du Premier ministre, qui voit là un sérieux coup de frein dans son programme de relance.
L'Histoire répète ici les plats : une hausse de la TVA appliquée en 1987 avait déjà fait plonger le pays dans la récession. Le gouvernement japonais va donc s'appliquer à relancer la demande plutôt qu'à réduire les déficits.
Ces résultats vont probablement enterrer la volonté d'augmenter la TVA en 2015 : celle-ci devait passer de 8% à 10% dès l'année prochaine. Mais au vu de la croissance en berne cette année, il est très probable que le gouvernement de Abe et la Banque centrale décident finalement de reporter cette hausse en 2017.
Car si la machine économique tourne au ralenti au Japon, c'est dû pour une large part à la hausse de la TVA qui a eu lieu au 1er avril. En passant de 5 à 8%, elle a contribué au ralentissement constaté par la consommation intérieure, un des moteurs des Abenomics du Premier ministre, qui voit là un sérieux coup de frein dans son programme de relance.
L'Histoire répète ici les plats : une hausse de la TVA appliquée en 1987 avait déjà fait plonger le pays dans la récession. Le gouvernement japonais va donc s'appliquer à relancer la demande plutôt qu'à réduire les déficits.