Jean-Marie Messier, l'ancien patron de Vivendi, repasse à partir de ce lundi devant les tribunaux.
Saga Messier, suite et fin ? Après avoir déjà été condamné en première instance, à trois ans de prison avec sursis, et 150 000 euros d'amende, Jean-Marie Messier, qui avait fait appel de cette décision, est jugé de nouveau à partir de ce lundi, pour "diffusion d'informations fausses ou trompeuses" sur la santé de Vivendi au début des années 2000 ainsi que pour "abus de bien social" et "manipulation de cours" de Bourse.
Jean-Marie Messier est aujourd'hui à la tête d'un cabinet de consulting, et cherche à se faire oublier. On est loin du personnage arrogant et provocateur, à l'époque des faits. Une existence discrète qui dénote avec celle qu'il menait quand il dirigeait le groupe Vivendi. Même l'ouvrage publié en 2009, "Le Jour où le ciel nous est tombé sur la tête" n'a pas fait de bruit.
J2M, c'est avant tout une ascension fulgurante et une descente aux enfers tout aussi rapide. Alors qu'il prend la direction de la Compagnie générale des eaux en 1996, la CGE est renommée Vivendi. Le groupe, qui se paie Seagram dans la foulée, est à l'époque propriétaire d'Universal. Vivendi, qui détient déjà Havas, Canal + et SFR devient alors un leader mondial en matière de communication.
En 2002, le groupe déclare, à la stupeur de tous et des actionnaires en particulier, des pertes jamais enregistrées par une entreprise basée en France, alors même que Jean-Marie Messier s'évertuait à rassurer son entourage sur la santé de Vivendi. C'est le début d'une chute désormais connue de tous. Il démissionne en juillet 2002, emportant avec lui un parachute doré de 20 milliards de dollars qualifié aujourd'hui d'abus de bien social.
Pour ce nouveau procès, J2M devra faire avant tout oublier ses frasques de patrons comme cet appartement new-yorkais acheté à 17,5 millions de dollars en 2001 sur les comptes de l'entreprise et justifier devant le juges que toutes ses décisions ont été prises dans l'intérêt du groupe...
Jean-Marie Messier est aujourd'hui à la tête d'un cabinet de consulting, et cherche à se faire oublier. On est loin du personnage arrogant et provocateur, à l'époque des faits. Une existence discrète qui dénote avec celle qu'il menait quand il dirigeait le groupe Vivendi. Même l'ouvrage publié en 2009, "Le Jour où le ciel nous est tombé sur la tête" n'a pas fait de bruit.
J2M, c'est avant tout une ascension fulgurante et une descente aux enfers tout aussi rapide. Alors qu'il prend la direction de la Compagnie générale des eaux en 1996, la CGE est renommée Vivendi. Le groupe, qui se paie Seagram dans la foulée, est à l'époque propriétaire d'Universal. Vivendi, qui détient déjà Havas, Canal + et SFR devient alors un leader mondial en matière de communication.
En 2002, le groupe déclare, à la stupeur de tous et des actionnaires en particulier, des pertes jamais enregistrées par une entreprise basée en France, alors même que Jean-Marie Messier s'évertuait à rassurer son entourage sur la santé de Vivendi. C'est le début d'une chute désormais connue de tous. Il démissionne en juillet 2002, emportant avec lui un parachute doré de 20 milliards de dollars qualifié aujourd'hui d'abus de bien social.
Pour ce nouveau procès, J2M devra faire avant tout oublier ses frasques de patrons comme cet appartement new-yorkais acheté à 17,5 millions de dollars en 2001 sur les comptes de l'entreprise et justifier devant le juges que toutes ses décisions ont été prises dans l'intérêt du groupe...