L’État français monte au capital d’Air France
Il aura fallu discuter avec Bruxelles, qui a le dernier mot dans ces opérations, mais finalement Air France pourrait être sauvée : l’État français va recapitaliser l’entreprise à hauteur de 3 milliards d’euros, ce qui lui permettra de détenir 29% du capital et d’en être, de fait, le premier actionnaire.
En fait, l’opération vise surtout à éviter à Air France de rembourser les 3 milliards d’euros issus du prêt public que l’État a accordé à la compagnie, en même temps que 4 milliards d’euros de Prêt Garanti par l’État. Ce sont là les 7 milliards d’aides reçues en 2020, et dont 3 milliards seront donc transformés en quasi fonds propres.
Cette opération peut également permettre à Air France de lever 1 milliard d’euros supplémentaires par le biais d’une augmentation de capital de ses actionnaires, qui toutefois ont majoritairement refusé le principe.
En fait, l’opération vise surtout à éviter à Air France de rembourser les 3 milliards d’euros issus du prêt public que l’État a accordé à la compagnie, en même temps que 4 milliards d’euros de Prêt Garanti par l’État. Ce sont là les 7 milliards d’aides reçues en 2020, et dont 3 milliards seront donc transformés en quasi fonds propres.
Cette opération peut également permettre à Air France de lever 1 milliard d’euros supplémentaires par le biais d’une augmentation de capital de ses actionnaires, qui toutefois ont majoritairement refusé le principe.
Cession de créneaux… et futures aides ?
L’opération ne se fera pas sans contrepartie : la Commission européenne a finalement accepté la recapitalisation de la compagnie en échange de la cession de 18 créneaux sur les aéroports d’Orly et Roissy, soit 9 décollages et 9 atterrissages par jour. Des créneaux qui valent, cumulés, plus de 800 millions d’euros, et dont la cession va automatiquement réduire l’offre d’Air France.
La situation n’est toutefois pas résolue : le niveau bas du nombre de voyageurs dans le monde continue à peser sur les comptes de la compagnie aérienne, si bien que Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a déclaré sur Bloomberg TV le 7 avril 2021 : « nous verrons bien quelle sera la situation du secteur aérien dans les prochains mois, mais je ne dirai pas que c'est la dernière aide que nous octroyons à Air France ».
La situation n’est toutefois pas résolue : le niveau bas du nombre de voyageurs dans le monde continue à peser sur les comptes de la compagnie aérienne, si bien que Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a déclaré sur Bloomberg TV le 7 avril 2021 : « nous verrons bien quelle sera la situation du secteur aérien dans les prochains mois, mais je ne dirai pas que c'est la dernière aide que nous octroyons à Air France ».