La croissance mondiale au ralenti
En septembre, l'OCDE espérait encore que la croissance mondiale allait repartir l'année prochaine ou en 2021. Mais l'organisme basé à Paris a revu ses prévisions à la baisse. La progression du PIB mondial devrait se limiter à 2,9% cette année et en 2020, et à 3% l'année suivante. En cause, le Brexit, les incertitudes commerciales liées aux tensions entre les États-Unis et la Chine, ainsi que le ralentissement général de l'économie chinoise. La guerre commerciale entre les plus importantes économies de la planète va réduire la croissance de 0,3 à 0,4 point en 2020, et entre 0,2 à 0,3 point en 2021.
Les États-Unis et la Chine seront par conséquent deux victimes du ralentissement généralisé. La croissance du PIB américain sera de 2,3% en 2019, et baissera à 2% en 2020 et en 2021. La croissance chinoise devrait s'établir à 6,2% cette année, puis elle passera sous le seuil des 6% en 2020 (5,7%) et en 2021 (5,5%). En zone euro, les conséquences aussi se font sentir et tout particulièrement en Allemagne : la croissance du pays va ralentir plus que prévu en 2020, avant de se reprendre en 2021.
Les États-Unis et la Chine seront par conséquent deux victimes du ralentissement généralisé. La croissance du PIB américain sera de 2,3% en 2019, et baissera à 2% en 2020 et en 2021. La croissance chinoise devrait s'établir à 6,2% cette année, puis elle passera sous le seuil des 6% en 2020 (5,7%) et en 2021 (5,5%). En zone euro, les conséquences aussi se font sentir et tout particulièrement en Allemagne : la croissance du pays va ralentir plus que prévu en 2020, avant de se reprendre en 2021.
La France tire son épingle du jeu
La France, dont l'économie est moins exposée aux soubresauts des échanges mondiaux, devrait tirer son épingle du jeu avec une croissance estimée de 1,3% en 2019, puis 1,2% durant les deux prochaines années. Mais au-delà de la situation des uns et des autres, l'OCDE attire l'attention sur la « période inquiétante » actuelle, pour laquelle les « responsables politique devraient être inquiets », souligne l'économiste en chef Laurence Boone.
L'organisation appelle les gouvernements à agir pour l'investissement de long terme, en s'appuyant sur les taux d'intérêt très bas qui permettent de s'endetter à bon compte. Des politiques incitatives à même de stimuler l'économie, selon l'OCDE. Mais certains pays se font tirer l'oreille, comme c'est le cas de l'Allemagne. Malgré de confortables excédents budgétaires, le pays n'a pas l'intention de desserrer l'étau de ses finances.
L'organisation appelle les gouvernements à agir pour l'investissement de long terme, en s'appuyant sur les taux d'intérêt très bas qui permettent de s'endetter à bon compte. Des politiques incitatives à même de stimuler l'économie, selon l'OCDE. Mais certains pays se font tirer l'oreille, comme c'est le cas de l'Allemagne. Malgré de confortables excédents budgétaires, le pays n'a pas l'intention de desserrer l'étau de ses finances.