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L’enquête de la Commission Européenne portait sur des soupçons d’abus de position dominante de la part de Qualcomm pour se garantir un marché très juteux : celui des smartphones Apple. La Commission Européenne soupçonnait Qualcomm d’avoir payé Apple pour que cette dernière utilise exclusivement ses puces quel que soit leur fonction. Une manière d’évincer ses concurrents, notamment sur des puces secondaires telles que la puce qui gère le réseau.
Le jugement rendu ce 24 janvier 2018 confirme les soupçons. Qualcomm aurait « versé des milliards de dollars » à Apple afin que cette dernière n’achète que ses puces. La Commission va même plus loin estimant que « Ces paiements n’étaient pas de simples réductions de prix, mais étaient effectués à la condition qu’Apple utilise exclusivement les puces de Qualcomm dans tous ses iPhone et ses iPad, selon la commissaire danoise. Cela signifie qu’aucun rival ne pouvait lutter contre Qualcomm sur ce marché, peu importe la qualité de leurs produits. »
Qualcomm a donc été condamnée à payer une amende de 997 millions d’euros dans cette affaire. Cette amende vient s’ajouter à celle de 770 millions de dollars déjà notifiée à Qualcomm par les autorités taïwanaises le 12 octobre 2017 dans le cadre d’une enquête pour manipulation des prix.
Margrethe Vestager continue donc de jouer son rôle de dame de Fer et de cibler les géants de la high-tech que ce soit pour des pratiques d’optimisation fiscale ou pour des pratiques d’abus au niveau de la libre concurrence.
Le jugement rendu ce 24 janvier 2018 confirme les soupçons. Qualcomm aurait « versé des milliards de dollars » à Apple afin que cette dernière n’achète que ses puces. La Commission va même plus loin estimant que « Ces paiements n’étaient pas de simples réductions de prix, mais étaient effectués à la condition qu’Apple utilise exclusivement les puces de Qualcomm dans tous ses iPhone et ses iPad, selon la commissaire danoise. Cela signifie qu’aucun rival ne pouvait lutter contre Qualcomm sur ce marché, peu importe la qualité de leurs produits. »
Qualcomm a donc été condamnée à payer une amende de 997 millions d’euros dans cette affaire. Cette amende vient s’ajouter à celle de 770 millions de dollars déjà notifiée à Qualcomm par les autorités taïwanaises le 12 octobre 2017 dans le cadre d’une enquête pour manipulation des prix.
Margrethe Vestager continue donc de jouer son rôle de dame de Fer et de cibler les géants de la high-tech que ce soit pour des pratiques d’optimisation fiscale ou pour des pratiques d’abus au niveau de la libre concurrence.