18,6 jours en moyenne par an et par salarié en 2018
Mais qu’arrive-t-il aux jeunes salariés ? Le 11e baromètre de l'absentéisme du groupe de conseil Ayming constate une hausse de 23% des arrêts longue durée chez les 40 ans et moins. Au total, le taux d'absentéisme en France a ainsi augmenté de 8% en un an, avec une progression de 10% des arrêts de longue durée, c’est-à-dire de plus de 90 jours. Selon cette étude, "les entreprises constatent que le nombre de salariés de 40 ans et moins qui présentent des restrictions médicales, voire des inaptitudes, est plus important que celui de leurs aînés au même âge."
Globalement, l'absentéisme aura été de 18,6 jours en moyenne par an et par salarié en 2018, contre 17,2 jours en 2017. Très logiquement, les femmes sont plus absentes que les hommes (5,73% contre 3,83%), du fait notamment des arrêts maladies liées aux grossesses. Mais aussi du fait de statuts précaires et de postes générateurs de troubles musculo-squelettiques, souligne cette étude qui constate également que, confrontées à cet absentéisme de longue durée, les entreprises "ont du mal à réagir". Ainsi, pour 44% des salariés durablement absent, rien n’est mis en place à leur retour : adaptation du poste, phase de réintégration, entretien...
Globalement, l'absentéisme aura été de 18,6 jours en moyenne par an et par salarié en 2018, contre 17,2 jours en 2017. Très logiquement, les femmes sont plus absentes que les hommes (5,73% contre 3,83%), du fait notamment des arrêts maladies liées aux grossesses. Mais aussi du fait de statuts précaires et de postes générateurs de troubles musculo-squelettiques, souligne cette étude qui constate également que, confrontées à cet absentéisme de longue durée, les entreprises "ont du mal à réagir". Ainsi, pour 44% des salariés durablement absent, rien n’est mis en place à leur retour : adaptation du poste, phase de réintégration, entretien...