Le seuil des 10 millions de véhicules tout juste franchi
Les trois constructeurs automobiles ont écoulé l'an dernier un total de 10,16 millions de véhicules. Un volume en baisse de 5,6% d'une année sur l'autre. Nissan, qui fournit le plus grand contingent de voitures de l'alliance, a écoulé 5,18 millions d'unités : le groupe japonais a essuyé un recul de ses ventes de 8,4%. Vient ensuite Renault, avec 3,75 millions de véhicules vendus. Le constructeur français limite la casse avec une baisse de 3,4% (contre -10% pour le groupe PSA). Enfin, le dernier arrivé dans l'alliance, Mitsubishi, a écoulé 1,23 million d'unités : un chiffre en légère progression de 0,5% par rapport à 2018.
Le repli des ventes de Renault et de Nissan s'explique par le contexte économique global, à commencer par les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, les incertitudes liées au Brexit, la baisse de la demande mondiale, la restructuration profonde en cours au sein de l'industrie automobile. Mais l'alliance Renault Nissan Mitsubishi a également souffert de ses propres problèmes personnifiés par Carlos Ghosn. L'ex-patron des constructeurs a été arrêté fin 2018 au Japon pour des soupçons de malversations financières.
Le repli des ventes de Renault et de Nissan s'explique par le contexte économique global, à commencer par les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, les incertitudes liées au Brexit, la baisse de la demande mondiale, la restructuration profonde en cours au sein de l'industrie automobile. Mais l'alliance Renault Nissan Mitsubishi a également souffert de ses propres problèmes personnifiés par Carlos Ghosn. L'ex-patron des constructeurs a été arrêté fin 2018 au Japon pour des soupçons de malversations financières.
Changement de cap pour Renault et Nissan
Il s'en est suivi plusieurs bouleversements à la tête de Renault et de Nissan. Au sein du groupe français, la direction semble enfin avoir trouvé la perle rare avec Luca de Meo, ex-patron de Seat, qui va prendre le fauteuil de directeur général le 1er juillet. Il devra impulser de profonds changements au sein de la Régie et imprimer sa marque pour faire en sorte de revenir dans la course à la rentabilité.
Du côté de Nissan, si la direction a changé, un nouveau plan social pourrait être annoncé pour réduire les capacités de production du constructeur, actuellement sous employées. La gamme devrait aussi être remaniée et rafraîchie pour répondre à une demande qui se porte de plus en plus sur les véhicules électriques.
Du côté de Nissan, si la direction a changé, un nouveau plan social pourrait être annoncé pour réduire les capacités de production du constructeur, actuellement sous employées. La gamme devrait aussi être remaniée et rafraîchie pour répondre à une demande qui se porte de plus en plus sur les véhicules électriques.